4/28/2007

Rocka Nova

Depuis quelques jours, je jouis du syndrôme "I Bet You Look Good On the Dance Floor" (des Arctic Monkeys) , écoute prolongéé, répétée, inlassable d'un single jusqu'à l'écoeurement. Le syndrôme "I Bet ..." s'applique maintenant au dernier single en date du même groupe : "Brianstorm". Pour ajouter au plaisir d'écoute il était devenu indispensable de regarder la vidéo du single, mise en ligne par le label Domino Records ( Franz Ferdinand, The Kills, Junior Boys....) sur youtube. Ce qui est parfait avec youtube, c'est qu'après avoir regardé la vidéo, l'internaute se voit proposer en lien des vidéos - en rapport avec l'artiste écouté ou son label - figurant sur la partie située à droite de l'écran de diffusion du clip, et sur ce dernier. Après avoir regardé la vidéo de "Brianstorm" j'ai été aguiché par ce lien de droite au nom exotique : Bonde Do Role. Je clique, je matte et je kiffe. Un single"Office Boy", signé des mains d'un groupe brésilien des années 00's, nous vient avec ses percus tropicales , ses guitares 90's, et son hédonisme fluo. Et si le rock nouveau était arrivé ?



Bonde Do Role - Office Boy

4/27/2007

Voir Bloc Party (Et Mourir)


Presque trois ans déjà que Bloc Party a fait son entrée fracassante sur la scène musicale contemporaine. Sur la foi de premiers maxi époustouflants, le quartette a rapidement été propulsé en tête de gondole des meilleurs (tout du moins les plus lus) magazines musicaux, voire même d'autres (je me souviens notamment d'une interview de Kele Okereke dans... Voici!). Depuis, les Londoniens ont quitté le giron de l'indie pour intégrer la pas-si-longue-que-ça liste des groupes qui comptent: au même titre qu'Arcade Fire, Franz Ferdinand, et sur les pas de Radiohead, Kele, Russell et les autres sont devenus incontournables, la sortie d'un nouvel opus ou le passage dans une salle proche constituant un événement en soi. Comme pour confirmer tout cela, le concert de l'Olympia était complet depuis des mois (c'est d'ailleurs tout à fait par hasard que j'ai pu y assister), et le public qui le remplissait jusqu'à rabord ne ressemblait en rien à celui qui se rend aux concerts de la nouvelle scène rock, qu'elle soit anglaise ou française (comprenez: pas de lycéens pré-ados mais plutôt des étudiants en dernière année de fac, voire des cadres à l'aube de la trentaine). Après une première partie dispensable, Bloc Party. a attaqué son show par un morceau du dernier album, mais par la suite a su piocher de manière judicieuse dans leur répertoire, accordant une grande place au premier. C'était la troisième fois que je les voyais sur scène, et je me demandais bien comment est-ce que je pourrais être surpris. Matt Tong tappe toujours aussi fort et précisément sur sa grosse caisse, Kele Okereke a toujours autant de présence et est même plus à l'aise qu'à leur début, Russell Lissack a toujours autant de classe, bref le tout fait toujours autant preuve d'énergie et d'urgence. Nan ce qui m'a surpris c'est que j'y ai pris du plaisir. Une heure trente de concert généreux; un set parfaitement maîtrisé, habité et expédié; une grosse ambiance dans la fosse, on pouvait en ressentir les vibrations même du fond et en costard-cravate; deux rappels, dont le second à même vu Russell agiter sa frange jusque là impassible. En live les morceaux de Weekend in the city (qui m'avait franchement déçu) prennent une toute autre dimension et révèlent toute leur puissance. Et sur Helicopter, il n'y a pas dû y avoir que l'Olympia, mais bien tout Paris qui a décollé... Un concert puissant, intense, électrique, majestueux. D'ailleurs Guéna avait prévu le coup: elle s'était attachée les cheveux.

Du sommeil et du punk


L'autre jour je suis tombé par hasard, impossible de dire comment, sur le space des Australiens de ZZZ. Tout çà pour dire qu'ils font du bruit et le font bien. Je suis resté scotché par leurs démos et remixes, notamment celui de "Signatune" qui avait été retouché par Thomas Bangalter il y a peu, ce qui est bien suffisant pour justifier la réalisation d'un clip à la (french) tuning touch devenu légendaire sur le blog des Traxeux. Pour revenir aux morceaux, "Lion" est furibard, et promis à un avenir dance-floor radieux. Le remix de "Signatune" par ZZZ est carrément foutraque, du genre à faire transpirer la tente d'un festival organisé en plein hiver à Reikjavik.

ZZZ - Lion (myspace)
DJ Mehdi - Signatune ( ZZZ remix) (mp3)

L'autre jour..... sur le space des anglais Rotters. Ils font du punk, bien dégueulasse, qui ne se joue que dans les sous-sols des bars où les flippers sont poussiéreux et les babyfoots rouillés. On ne sait pas si le groupe a choisi son nom en référence au Rotter's Club ( Bienvenue au Club) de Jonathan Coe (un de mes livres préférés), en revanche on est assez sûr du caractère salace et précoce de leur chanson. Le titre "Japanese Punk" ne dure qu'une minute quinze, suffisamment longtemps pour nous donner satisfaction.

The Rotters - Japanese Punk (myspace)

4/26/2007

All the small things


Les californiens de Little Ones s'étaient faits remarquer grâce à "Lovers Who Uncover ", un single doux-amer excellement remixé par les canadiens de Crystal Castles. L'EP "Sing Song" fait mieux que confirmer tout le bien que je pensais du groupe. Le site américain Daytrotter propose en écoute quelques titres enregistrés lors du festival South By Southwhest à Austin.

The Little Ones - Oh MJ (myspace)

Stick to the B.E.A.T

Grâce a iwasthere, et gorillavsbear, on avait déjà entendu le nouveau single du duo français Justice (que d'aucuns qualifient déjà de "nouveaux Daft Punk") , "D.A.N.C.E", titre mis en ligne sur le myspace du groupe. On n'attendait plus que la vidéo du single, qui a déjà passé allégrement le premier tour de l'élection du summer-hit. On reparlera des résultats du second tour fin aôut. D'ici là on regardera avec délice la vidéo de "D.A.N.C.E" au design 100% Ed Banger, le label de Pedro Winter. Si vous avez déjà tenu dans vos mains des vinyles/CD du label parisien vous savez de quoi je parle.

Justice - D.A.N.C.E (myspace)

4/25/2007

Patrick et le loup

La première fois que j'ai entendu le nom de Patrick Wolf c'était chez Lenoir, qui en plus de flatter l'égo de ce dernier, avait, d'après lui le don d'écrire de bonnes chansons pop. Seulement voilà j'étais arrivé en fin de chanson, et le nom ne me revenait pas. Patrick Wolf, bof pas terrible. Du coup je n'ai jamais pris la peine d'écouter ses chansons. En surfant de clip en clip sur youtube, en cliquant sur ces fameux liens qui arrivent en fin de clip ( de Feist pour le coup ) comme une invitation à rester plus longtemps, je suis tombé sur une vidéo d'un single de Patrick Wolf "The Magic Position". Dans ce clip Patrick a les cheveux rouges Yvette Horner, porte des chaussures de golf, un bermuda ridicule, mais rien dans ce qui précède ne nous interdit de tomber amoureux de cette merveille de pop song qui ravira autant votre grand mère que votre petite soeur. Bernard Lenoir avait raison une fois de plus .



Patrick Wolf - The Perfect Position (myspace)


PS : le single des White Stripes a "leaké".
via Stereogum

4/23/2007

3 Non Blondes


Le groupe italo-japonais ( si si) Blonde Redhead sort ces jours-ci son nouvel album 23, mon âge ou presque, mais c'est une autre histoire, ou alors presque celui auquel je les ai découverts, à 22, à l'époque de Misery is a Butterfly, la tristesse est un papillon, titre à propos, pour décrire un disque aux mélodies éthérées et désesperées donc, dont chaque note embrume les yeux. D'un battement d'aile ce papillon de nuit avait fait pousser du lierre et des lauriers dans mon appartement, apparaître des peintures de Vinci sur ses "murs lézardés", des sculptures de Michel Ange dans la cuisine, des thermes vaporeux en lieu et place de ma salle de bain, Sur le LP 23 c'est encore mieux. A tous ces éléments se sont ajoutées des pochettes de Loveless de My Bloody Valentine et de Treasure des Cocteau Twins, signés chez 4AD comme Blonde Redhead, en d'autres temps. Les nappes de guitares ondoyantes qui règnent en maîtresses sur "23", le morceau d'ouverture, n’y sont pas pour rien. Sur le morceau suivant "Doctor Strangeluv" ce sont des images du génial Peter Sellers qui trônent au dessus de mon lit, un docteur tombé amoureux de la chanteuse japonaise d'un groupe New Yorkais. Comment pourrait-il en être autrement ? Cette voix est belle à attendrir un Materrazzi des grands soirs. "The Dress", ce titre tragique aux synthés empreints de nostalgie, drape de vague à l'âme. "SW" creuse des tranchées, déplace des montagnes dans un espace réduit (4'30). "Spring and By Summer Fall" fait réapparaître le fantôme de Sonic Youth à des heures tardives, entre chien et loup, ténébreux et guerrier. Ce morceau (trans)alpin, ardent comme l'Etna, joué pied au plancher, justifie à lui seul l'achat de 23. La deuxième moitié de 23, dans laquelle le groupe explore la veine mélancolique et spectrale déjà développée dans Misery is a Butterfly, est à peine moins excitante et foisonnante.

Blonde Redhead - 23
(myspace)

Dizzee's la peste !

Dizzee Rascal nous revient avec un nouveau single du niveau de "99 Problems" de Jay-Z ou de "Fix Up Look Sharp", son single devenu hit en deux temps. Dans un premier temps à la sortie de son premier album "Boyz in Da Corner" en 2004, dont il émergeait de manière si évidente, que Dizzee Rascal semblait se la jouer petit bras sur le reste du disque. Dans un second temps, il y a un an environ, pour la sortie de Rize de David La Chapelle, alors qu'il était le titre phare de la bande-originale. Sur "Sirens", son rap , toujours virtuose, fait corps avec un beat monstrueux, et des échantillons de guitares industrielles. Les ricains ont du soucis à se faire... Single of the Week déjà !



Dizzee Rascal - Sirens (myspace)

4/21/2007

We Danced Together (On The Roof Of Paris)


Samedi 21 avril, 10H passé, mon téléphone vibre: j'ai un nouveau message. "Ce soir, 19H Elysée Montmartre, The Rakes en concert. Bisous Christelle". Ce n'était pas la peine de me prévenir. Cela faisait déjà des semaines que j'avais pris mon billet afin de voir si la bande à Donohoe allait confirmer sur scène toutes les belles promesses issues d'un deuxième album méritant et enthousiasmant, et déjà promis à une place dans mon top 10 de fin d'année. Arrivé à l'Elysée Montmartre à 19H30 et déjà première surprise: The Rakes ne s'est pas contenté de venir à Paris avec dix nouveaux messages, mais a également emmené avec lui dans ses bagages les prometteurs Good Shoes afin d'emporter le maximum de suffrages. Après une très bonne premiere partie (une des meilleures à laquelle j'ai pu assister), The Rakes arrivent sur scène aux alentours de 20H30. En cette veille d'élection, il fallait noter une certaine abstention, le concert n'étant pas sold out, et à ma grande surprise, très peu d'anglais dans la salle. Qu'importe, les Londoniens avaient suffisamment de bonnes intentions et de bonnes idées pour enflammer la salle, bien que partiellement remplie. Ouverture du set avec des valeurs sûres, deux chansons du premier album. Une certaine tension est palpable dans la fosse, prête à exploser mais pas encore tout à fait. "Y a trop de monde, on est trop compressé" remarque judicieusement ma petite voisine de gauche. De l'espace, pour faire vivre et sauter une fosse qui ne demande que ça. Des petits trous justement, que la prochaine chanson, la reprise du poinçonneur des lilas interprétée en français s'il vous plait, va creuser un peu partout sur le devant de la fosse. Dès lors, en même temps que les Rakes enchaînaient tubes et morceaux incendiaires, l'ambiance s'en est allait crescendo. A l'hymne Strasbourg ou au dernier single We Danced Together, le public répondait favorablement par slams, sauts de cabri et autres clapements de mains généreux. Fin de la partie principale, le public attend avec impatience de voir si The Rakes va confirmer pendant le rappel. Mais avant même de connaître le résultat du second tour, il ne fait aucun doute, on a assisté à une très bonne performance. Rappel que le groupe clôture par un The World Was A Mess But His Hair Was Perfect dantesque: ce fut en effet le chaos, mais, comme d'habitude, les cheveux de Christelle sont restés parfaits. A l'image d'un excellent concert.

4/20/2007

Single of The Week



"What happens in Vegas stays in Vegas, But what if it don't? What happens in my head stays in my head, But sometimes it won't. What if you knew what I was thinking? Would it make you like "Whoa!"?" Voilà les paroles du premier couplet de "I Wanna Have Your Babies", le dernier single de Natasha Bedingfield, cette anglaise qui s'était fait connaître en 2004 avec son tube planétaire "These Words", le pendant féminin de "My Love" de Justin Timberlake ... avant l'heure. "I Wanna Have Your Babies", chanson pop fraîche comme une brise de printemps, plastronne en haut des charts anglais. On espère simplement que "ce qui se passe Outre-Manche" n'y reste pas et - exprimé autrement- qu'"I Wanna Have Your Babies" devienne un secret de polichinelle du genre à déclencher un baby boom.




Natasha Bedingfield - I Wanna Have Your Babies (myspace)

4/19/2007

Monsieur le Président

Que sont devenus les éphémères We in Music ? Un single qui a du rester deux semaines sur la playlist groove and dance de Fun Radio, le tubesque "Grand Life"... et après ? En googlant à droite et à gauche, j'ai appris que Raw Man du défunt label Crydamoure ( de Guy Man de Homen Christo), à l'origine du projet We In Music, avait remonté un groupe depuis : les Amen Birdmen, sorte de combo house métal, dont la musique est assez difficile à encaisser, pour ne pas être méchant. We in Music n'est donc plus. Et puis par des chemins sinueux, semés d'embuches - le space du défunt label Crydamoure, le space de Kiyoshi - le space de Jacques C est arrivé comme une révélation. Originaire de Stockholm, Jacques C est peut être un fan de notre président, il n'en reste pas moins un sacré cogneur, le Bjorn Borg du dance floor, aussi bon en coup droit qu'en revers, peu résistent aux assauts sonores de son "Wagon". Courbattu mais aux anges, j'ai pris ma claque en deux sets : 6/0- 6/0.

Jacques C - The Wagon (myspace)

4/17/2007

Hit machine


En guise de présentation Hit Parade se contente d'une phrase laconique : "Hit Parade use rickenbacker guitars" "dont le son enjoué spécifique est associé à la pop de la moitié des années 60, et en particulier période Mr Tambourine Man des Byrds"*. Le genre d'accroche qui fait de moi un fan acquis à la cause d'un groupe avant même d'avoir écouté un seul de ses morceaux. Le single "Queen of the Mousehole" ne vient pas démentir cet a priori favorable, tant il fait penser à ces images d'épinal sixties de Californie ensoleillée, d'étudiants insouciants souriant béatement à la vie. C'est le summer hit par excellence. Si ce fut déjà le cas en 2006, sans que je m'en sois aperçu, alors ce sera le mien pour 2007.

Hit Parade -Queen of the Mousehole (myspace)


* définition du Dictionnaire Snob du Rock

4/16/2007

Bloc Party In Da Club


Depuis quelques jours ce morceau tourne en boucle et m'a donné envie de me repasser encore et encore le dernier Bloc Party, que d'aucuns ont déjà relégué en deuxième division des deuxièmes albums en demi-teinte aux côtés de "Neon Bible" d'Arcade Fire et "Room on Fire" des Strokes. Il s'agit de "I Still Got Problems", un mash up de "I Still Remember" de Bloc Party, et de "No Problem" de Lil Scrappy rappeur "gangsta" d'Atlanta, réalisé par DJ Them Jeans, auteur de mash-up plus ou moins réussis de Spank Rock(+) et Spinto Band(-).




Bloc Party / Lil Scrappy "I Still Got Problems" ( DJ Them Jeans Remix) (myspace)

4/14/2007

We Love Life

Gatz avait parlé de cet artiste il y a déjà presque un mois. A l'époque je n'avais pas été touché plus que cela par l'extrait proposé. Mais il faut savoir rendre à César ce qui appartient à César: quand Gatz vous parle d'un groupe, vous pouvez être sûr que ça sera incontournable dans les semaines ou mois à venir... Si à l'époque Acrostico ne m'avait pas marqué outre mesure en raison d'une tendance au spleen trop prononcée, le nouvel extrait de l'album de Gui Boratto disponible à la fin du podcast vol 35 des Inrocks, Beautiful Life, respire la lumière et est tout simplement H-A-L-L-U-C-I-N-A-N-T! Je me suis souvent demandé à quoi ressemblerait la musique parfaite pour accompagner un attérissage sur la Lune, ça y est, j'ai trouvé...


Les Inrocks Podcast vol 35

Single of The Week



Pour situer un peu les acteurs, Steve Aoki du label Dim Mak est un ami de Busy P aka Pedro Winter, qui fait des bangers parties avec Them Jeans, Klaxons et Guns n Bombs. De son côté Young Love est un Rapture mainstream qui servirait de bande-son à une émission du genre Dismissed ou Parental Control, soit la crème de la crème de la MTV Touch. Le remix de Young Love par Steve Aoki provoquera des tendinites aux genoux et aux tendons d'Achille chez ceux qui en abuseront.



Young Love "Discotech" ( Steve Aoki Remix)

PS : Qui a des nouvelles de We In Music ?




We In Music " Grandlife"

Le Péril Jeune


Contrairement à ce que les photos laissent paraître, The Youngs est un trio composé d'un sosie de Terry Richardson avec des cheveux (Tim Young), d'une Super Nanny avec des tatouages sur les bras (Eryn Young), et d'un troisième membre qui n'apparait jamais en photo ( John Schuller Young). Ce dernier a "enregistré" le dernier disque des dronesques Earth du label Southern Lord. Leurs influences vont de Nina Simone à ZZ Top en passant par Blonde Redhead, Grandaddy, et Black Sabbath. Et quand un groupe digère toutes ces influences et se décide à mettre de titres sur son myspace, son folk sonne heavy ( "Walk On By", "Letting The Pressure") ou crépusculaire tendance Beach House ( "The "Last Migration", "In The City"), celle que je préfère chez eux.

http://www.myspace.com/theyoungs

4/07/2007

Pyromanes


Hier le fait de ne pas encore avoir trouvé de single le plus cool du moment à écouter en mode repeat m'avait conduit à souligner les qualités d'un groupe australien sous-estimé qui le méritait. C'était avant d'avoir découvert ce groupe anglais dont tout le monde parle entre deux pintes de Carling : We Start Fires. Le Guardian en est fou, le NME ne sait plus quelle comparaison employer pour faire monter le buzz. Et Everett True , ancien journaliste pour le Melody Maker, fan de Nirvana de la première ligne de basse, confident et ami de Kurt Cobain et Courtney Love, écrivant désormais pour le magazine Plan B, n'en pense pas moins. Leur dernier single "Magazine", furieux, tigresque, concis, joué à 60 miles à l'heure, est de ceux qui mettent le feu à une salle de concert en deux minutes chrono.



We Start Fires "Magazine" (myspace)

4/06/2007

Single of The Week


Quand aucun single ne marque les esprits, et que rien ne suscite l'envie d'écrire, de porter la bonne parole, et de déclencher le buzz qui rayera des annales tous les Klaxons de la planète Terre, et qu'un groupe semble injustement ignoré, il est d'utilité publique de radoter, de répéter à l'envi tout le bien que l'on en pense : Cut Copy est le meilleur groupe sousestimé de l'histoire récente de la dance-pop music. Son album "Bright Like Neon Love" est le meilleur disque de 2004 écouté en 2006, et leur single "Hearts on Fire" est le meilleur single de New Order sorti en 2007.




Cut Copy "Hearts on Fire" (myspace)

4/02/2007

I Should Be So Lucky, Lucky, Lucky, Lucky


Ca a été mon single de l'année 2006. Et à écouter et réécouter Lips Are Unhappy, j'avais compris: je savais déjà quel serait mon album de l'année 2007. Il ne pouvait en être autrement. 40 ans après le fameux Summer Of Love, 2007 sera marqué du sceau de la pop ensoleillée de Lucky Soul qui s'apprête à sortir son premier album, The Great Unwanted. Imaginez Saint Etienne produit par Phil Spector et qui voudrait rivaliser avec les plus grandes compositions de la Motown... N'en jetez plus. Vous aussi vous avez compris. Compris qu'en ces temps incertains ou même la musique ne parvient pas à s'échapper de la morosité ambiante, Lucky Soul était indispensable. Alors Indiekids de tous pays, amoureux d'une certaine idée de la pop, chérissez Lucky Soul, chantez à tue-tête sous la douche One Kiss Don't Make A Summer, faîtes de ce quintette londonien la bande son d'un été parfait, diffusez le à vos proches afin que The Great Unwanted ne se transforme pas en The Great Disappointed. Et que Lucky Soul ne devienne pas un autre de ces trésors cachés de la pop injustement ignorés à cause de la bêtise et de la surdité du monde qui nous entoure.

http://www.luckysoul.co.uk/index.html

4/01/2007

"Vas à ce concert...

... ça va changer ta vie, je te le jure" m'avait dit Natalie Portman à la fin d'un rêve torride et humide... N'aimant pas décevoir les filles, j'y suis allé. The Shins donc. Peut-être le meilleur groupe de pop des années 2000. Le genre de formation qu'on aime chérir et faire partager aux potes, parce que justement, ils ont écrit des chansons qui te changent une vie... Un concert propre, pro, maîtrisé, bien (et rapidement) exécuté. Ils ont couvert les trois albums, ont joué pour la première fois sur scène Caring is creepy, pour moi la plus belle chanson qu'ils aient écrite. Mais voilà, ça a manqué de puissance émotionnelle, de folie, ce petit quelque chose qui fait qu'un concert sorte du lot, te marque, ne soit pas qu'une date de plus dans un agenda déjà bien chargé. Y a bien eu un semblant de début de quelque chose sur So says I, mais c'était déjà trop tard, le concert se terminant dessus. Une bonne déception. Finalement je vais arrêter de passer mes nuits avec Natalie Portman moi...