6/27/2007

Von Australien


Je me rappelle avoir beacoup aimé "Unconditionnal" le premier single des New Yorkais new new wave The Bravery, un peu moins leurs coiffures et leur hardes. Mais cela commence à dater, environ deux ans. Depuis de l'eau a coulé sous le pont de Brooklyn, le retour du rock est mort, il n'y a qu'à écouter le dernier White Stripes pour s'en persuader, le retour de la teuf pour la teuf aussi, il n'y a qu'à écouter le premier Justice. Dans le même temps les Australiens travaillent pour le retour de la bonne musique. Dans cette cohorte de groupes "durs à la tâche" nous trouvons les excellents Cut Copy qui ne sont plus à présenter, Bumblebeez, mais aussi Van She/ Van She Tech, remixeurs de génie, capable de transformer le plomb en or, et l'or en platine ( "Gravity Rainbow" de Klaxons à tout hasard). Le dernier groupe à être passé entre les mains de ces alchimistes du remix est The Bravery, le résultat est à la hauteur, comme si on assistait en direct au retour de la bonne musique ...

The Bravery - Time Won't Let Go ( Van She Tech Remix)

Jump In The Air


Un de mes premiers souvenirs de concert à la télé fut celui des Beastie Boys enregistré en Ecosse, tournée de 1999 si je ne m'abuse. Je me souviens d'une scène en rond, au milieu de la fosse, au milieu d'un public déchaîné, célébrant trois MCs et un DJ venus de New York. A l'époque je n'avais pas encore usé mes premières Gazelles en concert, et inutile de préciser que j'avais été très impressionné par les images que me diffusait ma télé.Ce 26 juin les Beastie boys étaient de retour au Zénith de Paris. A voir les queues immenses pour accéder au Zénith et le déploiement des forces de l'ordre, je me suis dit que le concert allait être forcément chaud. Les Beasties sont arrivés vers 21H15, lookés façon Blues Brothers. Peut-être trop tirés à quatre épingles dans leurs impeccables costumes, les beasties boys ont commencé mollement leur show. Lorsqu'ils ont annoncé Remote Control, j'y ai vu le signe que le concert allait enfin décoller. Mais non. Ce fut une prestation très chaotique, discontinue, entrecoupée d'intermèdes instrumentaux certainement extrait de The Mix Up à paraître prochainement. Ce qui m'a surtout surpris, ce fut le peu d'ambiance dans la fosse: j'espérais quelque chose de furieux, d'intense, il n'en fut rien. Alors oui, sur les hymnes tels que Body Movin', Intergalatic ou l'immense Sabotage on a assisté à un concours de sauts à celui qui arrivera le premier à toucher le toit du Zénith avec ses mains, mais en dehors de ça ce fut assez pépère. L'audience était sans doute trop assommée par les nombreux Taz qui circulaient. Les lumières ont fini par se rallumer, et je repartis en ayant le sentiment que le concert n'avait jamais réellement débuté.