Cette semaine je n’ai pas cessé d’écouter les chansons douces d’Astrud Gilberto, en particulier « Aruanda », une chanson solaire d’à peine trois minutes légère et dense, qui réchauffe mon appartement à chaque écoute. Sans pour autant arrêter d’écouter « On the Wee Small Hours of the Morning » de Frank Sinatra. Dans un tout autre genre, un an après sa sortie, le disque de Panda Bear reste un parfait antidote à la grisaille du mois de Janvier, et ne cesse de prouver qu’il est bien plus qu’un disque de Beach Boy fauché, un grand disque dirait l’ami Cocokwaze. Sinon je me suis écouté un disque d’Ash Ra Tempel (toujours sur les conseils de Joseph Ghosn), groupe allemand que l’on range souvent dans le bac krautrock, à côté de Can, Faust, Tangerine Dream ou encore Neu !. Des groupes que j’ai commencés à écouter l’année dernière et je dois admettre que je leur trouve peu de points de commun, outre le fait d’être allemands ou de composer des chansons de seize minutes. A l’exception de Tangerine Dream et Ash Ra Tempel peut-être, mes deux groupes préférés du bac en question. Chacune de leurs chansons est un odyssée cosmique duquel on ressort avec des étoiles, et des comètes plein les oreilles. Je pense particulièrement à « Atem » sur « The Analogue Space Years – 1969- 1973 ». Son intro est impressionnante, physique, une véritable muraille sonique qui étreint jusqu’à donner l’impression à l'auditeur d’être partie prenante de l’histoire qui arrive à ses oreilles. « Night Dust » d’Ash Ra Tempel est physiquement moins prenante, mais tout aussi passionnante, la BO idéale d’un film de science fiction muet, s’il en existait. Position que brigue « Sexual Sportswear » l’écoeurant single de Sébastien Tellier, pourtant produit par Guy Manuel de Homen Christo de Daft Punk que l’on connu plus inspiré. Pour oublier les fans de Cut Copy regarderont le clip de « Light & Music ».
1/26/2008
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