Me voilà en week-end. Après une semaine épuisante. Métro, boulot, dîner, vaisselle, dodo, métro… Peu de temps pour lire, écouter, regarder, glander. C’est donc avec soulagement qu’arrive ce putain de week-end, que je célèbre désormais par un « Teenage Riot » tous les vendredi soir, depuis ce week-end. Je pense recommencer la semaine prochaine. Dans ce contexte, je garde en mémoire les savoureux moments passés à lire le Café de la Jeunesse Perdue, le dernier Modiano, dans le train du retour à Paris à la fin de mes vacances, un roman qui semble avoir été écrit pour moi tant je trouve ce qui y est écrit est juste. Un extrait juste comme çà. Un des narrateurs y évoque l'automne et Louki, le personnage principal.« Pour moi l’automne n’est pas une saison triste. Les feuilles mortes et les jours de plus en plus court ne m’ont jamais évoqué la fin de quelque chose mais plutôt une attente de l’avenir. Il y a toujours de l’électricité dans l’air, à Paris, les soirs d’octobre à l’heure où la nuit tombe. Même quand il pleut, Je n’ai pas le cafard à cette heure là, ni le sentiment de la fuite du temps. J’ai l’impression que tout en possible. L’année commence au mois d’octobre. C’est la rentrée des classes et je crois que c’est la saison des projets. Alors, si elle est venue au Condé en octobre, c’est qu’elle a rompu avec toute une partie de sa vie et qu’elle voulait ce que l’on appelle dans les romans : PEAU NEUVE. D’ailleurs un indice me prouve que je ne dois pas avoir tort. Au Condé on lui a donné un nouveau prénom. » Cocokwaze voue un culte à My Bloody Valentine, et comme tout fidèle il respecte un rite : à chaque fois qu’il met le pied chez un disquaire il vérifie si MBV a sorti un nouveau disque. Ce faisant cette semaine Cocokwaze a vu que Loveless et Isn’t Anything étaient en vente à 7 euros pendant les soldes, et m’a prévenu quand il l’a su, ce qui m’a convaincu d’acheter le second hier, avec Loaded du Velvet Underground. Dans la foulée j’ai voulu acheter le disque Frank Sinatra et Jobim, dont avait parlé Joseph Ghosn sur son blog, mais la pochette du CD est tellement laide que j’ai renoncé à l’acheter sous ce format. Je ne me lasse toujours pas d’écouter le mix de Cut Copy téléchargeable chez gorillavsbear, en attendant la sortie du These New Puritans dont d’aucuns disent déjà du mal. Un beat minimal de chez minimal, un arrière son urbain comme seul Mike Skinner sait en produire, six notes de piano en boucle, une histoire racontée avec un accent anglais à couper à la machette, comme seul Mike Skinner sait en raconter: 3 ans après « Empty Cans » de The Streets, sur l’album « A Grand Don’t Come For Free », continue de me déchirer le cœur à chaque écoute. Dans un registre purement hédoniste « Wow », le dernier single de Kylie Minogue, est une grande réussite.
1/13/2008
Wow Wow Wow
Publié par Gatz à 7:33 PM 0 commentaires
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