12/31/2007

2007 Sounds Better With Music

1- Ted Leo & The Pharmacists "Living With The Living"
2- Los Chicros "Sour Sick soul"
3- Mai "Sill Need A Kiss"
4- Ultra Orange & Emmanuelle "Ultra Orange & Emmanuelle"
5- Babyshambles "Shotter's Nation"
6- Lucky Soul "The Great Unwanted"
7- PJ Harvey "White Chalk"
8- The Rakes "Ten New Messages"
9- Britney Spears "Blackout"
10- Vietnam "Vietnam"

Top 20 chansons 2007

A partir de la liste des titres que j'ai le plus écoutés sur mon i-tunes depuis mars. Manquent les disques que j'écoute directement sur ma platine.

1 Aphex Twin - April 14th
2 Kanye West - The Glory.
3 Christian Fennesz / Sakamoto - Haru
4 The Crystals - Then He Kissed Me
5 Tangerine Dream - Love on a Real Train ( Fabriclive 33)
6 Vashti Bunyan - Here Before
7 The Pixies - Distance Equale Rate Times Time
8 Gui Boratto - Acrostico
9 The Field - A Paw in My Face
10 Simian Mobile Disco - Hustler
11 New Young Pony Club - Talking Talking
12 The Field - Silent
13 Digitalism - I Want I Want
14 Kathy Diamond - All Woman
15 Babyshambles - Baddies Boogie
16 Digitalism - Pogo
17 The Chromatics - Running up That Hill
18 The Embassy - It Pays To Belong
19 Air - Ce Matin Là
20 Gui Boratto - Beautiful Life

12/26/2007

Top 10 2007 (1/2)

1 - Burial - Untrue
2 - Feist - The Reminder
3 - Panda Bear - Person Pitch
4 - Kanye West - Graduation
5 - The Field - From Here We Go Sublime
6 - Fennesz/Sakamoto - Cendre
7 - Gui Boratto - Chromophobia
8 - Babyshambles - Shotter's Nation
9 - LCD Soundsystem - Sound of Silver
10 - Jesu - Conqueror

12/15/2007

Entertainment Weekly

Pas grand-chose à raconter cette semaine. Mon top 10 de fin d’année se dessine, et je suis en train de finir Triksta de Nik Cohn, livre passionnant, reportage d’un journaliste rock sur le hip-hop de la Nouvelle Orléans avant l’ouragan Katherina. Mais pas seulement : l’auteur se permet une longue digression sur l’histoire du hip-hop du Bronx à la Nouvelle Orleans en milieu de livre. Extraits :

« En 1976 mon club c’était l’Othello, une discothèque noire près de Madisson Square Garden.[…] C’est là que j’ai entendu les premières rumeurs d’un nouveau mouvement dans le sud du Bronx. Personne, pour autant que je m’en souvienne ne l’appelait encore hip-hop, c’était simplement cet autre truc. […] Mon ami Tu Tweet un champion de l’arnaque, m’a expliqué que là bas, ce n’étaient que les gangs armés qui jouaient les durs. Ca me paraissait prometteur. »

« Quatre-vingt-dix pour cent des humains, pour peu qu’on leur en donne l’occasion racontent des conneries. Et dans le hip-hop le pourcentage est probablement plus élevé. Dès le début il a attiré des gens bizarres, et d’autres qui étaient complètement fous. Dix mille langues de Babel, toutes s’agitant en même temps ; les logorrheux, les dingues, les anarchistes verbaux, les clowns et un prophète de temps en temps. Mais tous, c’était là la magie, étaient extraordinairement vivants. »

« Niggaz With Attitude. Quinze ans après j’ai encore dans mes muscles le souvenir de la secousse ressentie en écoutant pour la première fois Straight Outta Compton, l’album qui les a fait connaître, et comprenant la signification de l’acronyme. Nigger – ce mot détesté, symbole de tant de souffrance – était le seul tabou, j’en aurais parié ma chemise, qui ne serait jamais brisé. A présent N.W.A l’avait repêché dans la fange et l’avait renvoyé au visage de l’Histoire, pas seulement en l’énonçant mais en s’en délectant. »

Sinon cette semaine j’ai découvert des émules australiens de Cut Copy : Muscles.

12/10/2007

Gimme More


Allez, c'est bien parce que Gatz a fini par reconnaître que le Babyshambles était un grand album, et histoire de lui prouver que nan, je suis pas mort je vais vous parler de mon dernier coup de coeur. Celui qui me fait remuer le popotin dans le métro bondé de grincheux excité par l'approche de noël, les cadeaux, la dinde et tout ça: X le dernier opus de Kylie Minogue. Je le confesse j'ai toujours eu un faible pour la belle australienne. Dans le genre je l'ai toujours préférée à ses concurrentes. Outre le fait qu'elle a un derrière à rendre jalouse toutes les Gisèle Bundchen de la rue Montorgueil, elle est capable de trousser de sacrés chansons. Et ça fait belle lurette qu'elle a obtenu la reconnaissance du milieu indé par la grâce de son duo fabuleux avec Nick Cave "Where the wild roses grow". Mais pour être honnête, de vous à moi, j'attendais vraiment rien de son nouvel album. Nan sérieux, qu'est-ce qu'on en a à foutre nous, les indés bien pensant, de Kylie? Vaut mieux, comme les inrocks, s'intéressait à Britney, elle au moins elle véhicule une image sulfureuse, sexe, drogue et alcool. Et pourtant. Est-ce la maladie? Un effet de mode (car contrairement à ce que certains veulent nous faire croire, les artistes hédonistes qui nous font danser ne sont pas français et le soleil se lève bien en Australie, Kylie Minogue donc, mais aussi les prochains et très attendus nouveaux opus de Cut Copy et The Avalanches)? Quoiqu'il en soit Kylie signe un album phénoménal, empli de tubes du niveau de Can't get you out of my head, ce qui n'est pas une mince affaire. Alors oui c'est sûr, tout n'est pas à garder, l'album aurait gagné à être épuré de ses morceaux les plus faibles, histoire de gagner en densité. Mais à côté de ça comment ne pas résister à "2Hearts", "In my arms", "The one"? De la même manière que vous ne pouvez rien contre cette fête horripilante et hystérique qu'est Noël, vous pouvez toujours essayer de jouer les indés intégristes et blasés, crachant à qui veut l'entendre que "nan franchement, Kylie, c'est pas du sérieux, vaut mieux se faire bien chier et se torturer l'esprit avec un bon vieux Animal Collective des familles ou mieux, un petit Devendra Banhart dégôté dans les patûrages". Vous pouvez. Mais vous pouvez mentir aux autres mais pas à vous même. Et bientôt vous ne "pourrez plus vous sortir de la tête" ces ritournelles et ces rythmiques diaboliques.


Le soleil se lève en Australie



12/09/2007

Mea Culpa

Il m’arrive d’émettre des jugements trop hâtivement, comme il y a trois semaines, lorsque j’avais laconiquement détruit le dernier Babyshambles. Les nombreuses écoutes qui ont suivi ce jugement péremptoire ont révélé que j’avais tort : « Shotter’s Nation » est meilleur que « Down In Albion ». Et il tutoie par moments les sommets atteints sur « Up The Braquet » et sur « The Libertines », je pense à toutes ces perles qui s’enfilent en seconde moitié de disque : « Unstookie Titled », « Baddies Boogie », « Lost Art of Murder », autant de « grandes chansons » que devraient écouter tout ceux qui ne voient en Pete Doherty, que le junkie, le compagnon d’infortune d’Amy Winehouse, « le mec qui sort avec Kate Moss, alors qu’il ne ressemble à rien ».A mes yeux Kate Moss s’est servi de lui comme d’un sac Longchamps, d’un accessoire de mode d’une ou deux saison, histoire de se donner une crédibilité destroy, mais c’est une autre histoire. Pour revenir à « Lost Art of Murder », c’est cette chanson qui m’a convaincu de réécouter le disque. Après l’avoir entendu, je me suis dit que c’était exactement le genre de chanson qui suffisent à sauver un album du naufrage, comme « White Chalk » sur le dernier PJ Harvey et « Bodysnatcher » sur « In Rainbows » de Radiohead, une chanson fragile, d’une beauté désarmante, où, guitare sèche à la main, Pete Doherty n’a jamais semblé aussi vulnérable. Impression que ne véhicule pas, loin s’en faut, « Alive 2007 » de Daft Punk, dont je n’arrête pas d’écouter le rappel, où sont mixés des titres de Daft Punk, Together (projet parallèle de Thomas Bangalter), et Stardust ( autre projet parallèle de Thomas Bangalter »). Je n’arrive pas encore à savoir si c’est la science de la synchronisation des beats, breaks, et gimmicks du duo, ou alors mon côté groupie, mais la montée d’acide, suivie de la ligne de basse de « Together », continuent à me donner des frissons.

12/03/2007

Selected Dubstep Works Vol 2.

Samedi dernier, de retour au bercail, j’ai été faire un tour chez mon disquaire préféré. J’ai fait le tour des dernières nouveautés indie-rock sans avoir l’envie d’en écouter un seul, mis à part le dernier PJ Harvey, et il s’agissait d’une réécoute. Il n’y a rien à faire, je ne trouve pas beaucoup de qualités à ce disque. Allez Cocokwaze ne t’en fait pas : il suffit que je dise du mal d’un disque pour que je l’apprécie peu après ( cf le dernier Babyshambles). J’essaye de jeter une oreille pour voir ce que donne un live de Daft Punk sur disque, quand on n’est ni à Bercy ni à Pukkelpop, et faute de borne d’écoute, je me replie. J’écoute le deuxième de Burial, même si j’avais trouvé le premier un trop abstrait et désincarné ( Numero 1 du classement The Wire 2006, Playlist de fin d’année de Joseph Ghosn), trois, quatre morceaux comme çà, avant de voir s’il n’y a pas de bonnes affaires en vinyle. A 28€ le Amazing Grace de Spiritualized ou le Metal Box de P.I.L j’attendrais un peu. Je redescends, reprends Burial, là ou je l’avais laissé, ce qui me donne envie de l’acheter. Seulement le disque est en import et j’apprends auprès du disquaire que le dernier disque disponible dans le magasin tourne sous mes yeux. Et ce qui me ravit c’est qu’il me propose de le sortir du lecteur, de le mettre dans son boitier d’origine, pour que je puisse l’acheter. Je dis merci, car après l’avoir écouté en boucle ce week-end, je pense que c’est le meilleur disque de musique électronique entendu cette année : un disque tout en clair obscur, disque d’aurore, musicalement situé dans un no-man’s land, à équidistance de l’ambient glacial d’Aphex Twin ( on pense tout de suite à ce magnifique morceau sans nom sur Selected Ambient Works vol 2, quand on entend « UK »), du 2-Step du So Solid Crew, et du trip-hop de Massive Attack.


PS :

Top 6 disques que je ramène de chez mes parents :

- The Strokes – Is This It

- Beatles – Revolver

- Nirvana – Nevermind

- Massive Attack – Protection

- Outkast – SpeakerBoxx / The Love Below

- Oasis – What’s The Story Morning Glory.