« Son talent était aussi naturel que les dessins poudrés sur les ailes d’un papillon. Au début il en aussi inconscient que le papillon et, quand tout fut emporté ou saccagé, il ne s’en aperçut même pas. Plus tard, il prit conscience de ses ailes endommagées et de leur dessins, et il apprit à réfléchir, mais il ne pouvait plus voler car il avait perdu le goût du vol et il ne pouvait se rappeler le temps où il s’y livrait sans effort »
Ernest Hemingway à propos de Scott Fitzgerald dans Paris est un fête.
Je suis en train d’écouter The Ideal Copy de Wire. Du « New Order en robe de bure » avait écrit Arnaud Viviant dans le Hors Serie « Trésors cachés » des Inrocks. Mon morceau préféré s’appelle « Up in The Sun », où la voix Walkerienne de Bruce Gilbert flotte sur une luminescente nappe de brouillard synthétique. En relisant cet article sur le mouvement shoegaze dans le premier numéro du magazine Tsugi, je suis tombé sur le nom de Stereolab. Ma surprise fut grande à l’écoute de « Dots and Loops ». Rythmes jazz, mélodies pop 60’s sucrées, textes (incompréhensibles) en français, ce disque donne du baumes aux oreilles. Sorti en 1997, « Dots and Loops » prouve qu’il y a une vie après le shoegaze.