6/30/2007

Dark Side Of The Teen


Trois Français rois de l'été? Cela semble bien improbable. Et pourtant. C'est ce qui pourrait bien arriver de pire à Michael Szpiner, Dorian Dumont et Quentin Delafon, les trois fluos de The Teenagers tant leur single Homecoming est imparable. Un phrasé et un humour irrésistibles qui évoquent le Pulp de Different Class, le tout couplé à une rythmique qui se paye le luxe d'être à la fois emballante et mélancolique. Pas sûr que les filles apprécient (ils emploient le mot cunt et se payent la tronche d'une pom pom girl), mais c'est pas bien grave, les Anglais en sont fous et c'est bien là un gage de la qualité du groupe. A noter que le morceau qui les a révélés, Fuck Nicole, vaut également largement le détour. En dépit de leur volonté affichée de jouer à la Route du Rock, The Teenagers, malheureusement pour nous, ne seront présents cet été qu'à Leeds et Reading. Comme quoi on a beau écrire le single parfait, on en est pas pour autant prophète en son pays.

http://www.myspace.com/THETEENAGERS

6/27/2007

Von Australien


Je me rappelle avoir beacoup aimé "Unconditionnal" le premier single des New Yorkais new new wave The Bravery, un peu moins leurs coiffures et leur hardes. Mais cela commence à dater, environ deux ans. Depuis de l'eau a coulé sous le pont de Brooklyn, le retour du rock est mort, il n'y a qu'à écouter le dernier White Stripes pour s'en persuader, le retour de la teuf pour la teuf aussi, il n'y a qu'à écouter le premier Justice. Dans le même temps les Australiens travaillent pour le retour de la bonne musique. Dans cette cohorte de groupes "durs à la tâche" nous trouvons les excellents Cut Copy qui ne sont plus à présenter, Bumblebeez, mais aussi Van She/ Van She Tech, remixeurs de génie, capable de transformer le plomb en or, et l'or en platine ( "Gravity Rainbow" de Klaxons à tout hasard). Le dernier groupe à être passé entre les mains de ces alchimistes du remix est The Bravery, le résultat est à la hauteur, comme si on assistait en direct au retour de la bonne musique ...

The Bravery - Time Won't Let Go ( Van She Tech Remix)

Jump In The Air


Un de mes premiers souvenirs de concert à la télé fut celui des Beastie Boys enregistré en Ecosse, tournée de 1999 si je ne m'abuse. Je me souviens d'une scène en rond, au milieu de la fosse, au milieu d'un public déchaîné, célébrant trois MCs et un DJ venus de New York. A l'époque je n'avais pas encore usé mes premières Gazelles en concert, et inutile de préciser que j'avais été très impressionné par les images que me diffusait ma télé.Ce 26 juin les Beastie boys étaient de retour au Zénith de Paris. A voir les queues immenses pour accéder au Zénith et le déploiement des forces de l'ordre, je me suis dit que le concert allait être forcément chaud. Les Beasties sont arrivés vers 21H15, lookés façon Blues Brothers. Peut-être trop tirés à quatre épingles dans leurs impeccables costumes, les beasties boys ont commencé mollement leur show. Lorsqu'ils ont annoncé Remote Control, j'y ai vu le signe que le concert allait enfin décoller. Mais non. Ce fut une prestation très chaotique, discontinue, entrecoupée d'intermèdes instrumentaux certainement extrait de The Mix Up à paraître prochainement. Ce qui m'a surtout surpris, ce fut le peu d'ambiance dans la fosse: j'espérais quelque chose de furieux, d'intense, il n'en fut rien. Alors oui, sur les hymnes tels que Body Movin', Intergalatic ou l'immense Sabotage on a assisté à un concours de sauts à celui qui arrivera le premier à toucher le toit du Zénith avec ses mains, mais en dehors de ça ce fut assez pépère. L'audience était sans doute trop assommée par les nombreux Taz qui circulaient. Les lumières ont fini par se rallumer, et je repartis en ayant le sentiment que le concert n'avait jamais réellement débuté.

6/24/2007

"It's Saturday Night, And I Don't Want To Go Out..."


... chante Klima sur You Make Me Laugh. Heureusement pour nous la française exilée en Angleterre ne s'est pas écoutée et est venue en ce samedi 23 juin assurée une jolie première partie toute en apnée, en préambule au concert d'Au Revoir Simone. Après un intermède, à mon goût dispensable, d'Andy Yorke, les trois new-yorkaise se présentent sur la scène du Trabendo et ouvrent par The Lucky One, à mes yeux leur meilleure chanson, mais qui ce soir fut de loin leur plus mauvais morceau. Car les demoiselles, non contentes d'irradier littéralement la scène, ont également enflammer le public grâce à un set frais, malin, printanier qui devait moins à leur physique avantageux (au passage je confirme, pour les avoir vues de près, elles sont VRAIMENT belles) et à leurs légères robes à pois qui laissaient admirer des jambes interminables, qu'à leur charme, leur humour et, bien sûr, leur talent. Bien entendu on était loin du retour de la teuf pour la teuf, et on ne peut plus vraiment dire que les trois brunes soient encore très hype, mais sur scène elles savent donner plus d'envergure à leurs compositions, qu'elles interprètent avec un enthousiasme communicant. A la fin du rappel, les nymphes, qu'on jurerait toutes droit sorties d'un film des années 60, se sont mêlées à leurs fans en toute humilité et simplicité. En grand journaliste que je suis... (sic) je m'approchai pour leur poser quelques questions. Mais intimidé pour ma première interview par tant de gentillesse et de spontanéité, je ne pus obtenir qu'un grand sourire et une immense déception:"excuse me, but are you engaged?" "yes" " you just broke my heart"... Je quittai donc le Trabendo, l'âme en peine mais le sourire aux lèvres, heureux d'avoir assisté à un bien chouette concert. Au Revoir Simone? Bienvenu au royaume de l'indie pop, là où toutes les filles sont belles.

6/20/2007

"If I had enough money to go to the record store I would..."



Jusqu’à très récemment j’ai associé Simian Mobile Disco (duo spin off de Simian) à ces groupes surbuzzés pendant des mois, alimentant la mitraillette à posts blog à coup de remixes et singles sortis à droite et à gauche, un peu comme Sarkozy depuis mai 2002 avec ses amis journalistes, que l’on finit par bouder par rejet du buzz. Outre ses nombreux remixes pour Klaxons, Go ! Team et Air, SMD a vu l’un de ses deux membres, James Ford pour ne pas le nommer, s’illustrer en tant que producteur du deuxième Arctic Monkeys et du premier Klaxons, un de mes disques préférés du premier semestre. Récemment, Cocokwaze, fan des deux disques précités me confiait que la Revue Pop Moderne avait aimé Attack Decay Sustain Release, leur premier LP, alors que Serge en disait du bien, au moment où je commençais à trouver « I Believe » sacrément bien fichue. Avec son rythme nonchalamment chaloupé et ses refrains à la George Michael circa 2007, « I Believe » est un véritable slow synthétique qui devrait cartonner cet été chez les gens de bon goût, j’entends ceux qui étaient au concert d’Ultra Orange, et non au concert de Justice la porte d’à côté ;). Attack Decay Sustain Release, l'album que j'ai fini par écouter, est le décalque amphétaminé d’ « I Believe » (abstraction faite des refrains à la George Michael circa 2007), un disque d’electro castagneuse, hautaine et sans fard, séduisante sans être vulgaire (en dépit de déclarations d’intention), qui va droit au but : “Forget about your seat. It’s the beat […] Your back is to the wall, We are waiting for you, It’s The Beat !” claironne Ninja de Go ! Team sur “It’s The Beat”. Avec des tueries comme « Tits and Acid », « Hustler » et « It’s The Beat », on la rejoint le sourire aux lèvres.

SMD- Hustler

SMD - I Believe (imeem)

http://www.myspace.com/simianmobiledisco

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6/19/2007

Injustice

Cocokwaze a déjà dit le mal qu’il pensait du Justice, et j’ai vraiment envie d’en rajouter une couche. Non pas que ce disque soit mauvais du début à la fin, il a ses bons moments que nous connaissons tous déjà ( « Waters of Nazareth », « D.A.N.C.E »), il me semble juste être largement surestimé. 8,5 dans Pitchfork, couverture de Trax, Technikart, des Inrocks … et celle du fanzine de Vladimir Cosma est sous presse, comme si tout ce beau monde s’agitait autour d’une galette, et que le dernier à faire couler son encre était puni comme il se doit dans ces circonstances. Technikart nous fait le jeu des dix influences, et Pitchfork l’exégèse du son Justice, en se caressant le goitre d’autosatisfaction : « mmm vas-y lecteur prends t’en plein la gueule des références », comme si pour eux le plaisir d’écoute était secondaire, ce qui n’est pas mon cas. En attendant le concert de Daft Punk à Bercy, avant que Justice ne soit retiré des premières parties, et avant d’avoir écouté † je m’étais surpris à rêver d’un passage de relais entre jeune et vieille gardes de l’électro française. Il semblerait que la vieille garde ait (en connaissance de cause ?) gardé le relais en main, n’en déplaise à ceux qui, juste avant le set de Daft Punk, voyaient dans l’engouement suscité par les artistes du label Edbanger « un phénomène sociologique » : le « retour de la teuf pour la teuf ».

6/15/2007

D.A.N.C.E.


Hier soir j'ai assisté à la plus grande partouze de l'année à Paris: le concert de Daft Punk à Bercy. Les vrais-faux robots avaient déjà créé la surprise il y a un an avec des apparitions parcimonieuses mais remarquées dans les festivals et une pyramide rapidement devenue star de youtube. Cette année c'est carrément la tournée événement, Bercy complet depuis des mois et tout le merchandising qui va avec. L'avantage avec les grandes salles et les gros shows, c'est la ponctualité: il était écrit 20H sur le billet, les Klaxons n'ont pas attendu une minute de plus pour investir la scène et assurer la première partie. Prestation très courte (une demi-heure à peine), mal partie (très mauvais son, ambiance frileuse), mais que le combo anglais a su sauver avec des chansons efficaces et un certain savoir pour jouer avec le public. Au final ils ont su chauffer un auditoire qui n'en avait rien à foutre de ces quatre jeunots, et qui, pour les trois quarts ne les connaissaient pas. Car il faut le souligner, on est loin des débuts des Daft Punk, aujourd'hui il ratissent large, très large, auprès d'un public pas toujours au fait des dernières nouveautés. Public qui n'était venu que pour une chose, qui n'attendait qu'une chose, le spectacle son et lumière pharaonique des Daft Punk. Et dès le début ils ont annoncé la couleur: ça allait être puissant, hédoniste et physique. Devant un public conquis d'avance, Thomas et Guy-Man ont livré un set légèrement différent des concerts de 2006 (ce qui lève légérement l'impression que ce soit un cassette pré-enregistrée qui passe avec les Justice en pousse-boutons derrière...) dans l'enchaînement des morceaux, mais certainement pas dans le pilonnage toujours aussi brutal des tympas. Hypnotisé par la pyramide, et, porté par une salle de 10000 personnes en transe, on se laisse faire sans broncher. Le plaisir d'écouter live et sur des enceintes surpuissantes Rollin' & Scratchin' et Da Funk (bien que tronqués) aide aussi pas mal. Lessivés après 1H15 d'un show violent, gatz et moi on était déjà prêt à repartir (ayant assisté au concert à Pukkelpop l'an dernier, on connaissait déjà le show, tout du moins le croyait on) lorsque que notre voisin nous interpella:"attendez, y a quatre jours ils ont fait un rappel de 10 minutes! ils ont joué du Stardust et du Together! c'était énorme!". Alors en effet il y a bien eu un rappel de 10 minutes, encore plus bourrin que précédemment, qui n'a pas apporté grand chose mais qui a eu le mérite d'exister. De toute façon on en avait déjà eu pour notre argent, le rouleau compresseur Daft Punk s'étant montré particulièrement efficace ce soir, à défaut d'être inspiré.




Daft Punk live @ bercy part 2
envoyé par elseprod


6/12/2007

FranZement Bon!


Leur nom renvoie à ce qui est sans doute la décennie la plus honnie de la musique indé. Mais avec leur premier album les 1990s sont résolument modernes et bien ancrés dans leur époque, à l'image de leurs contemporains, jouisseurs et hédonistes. L'été approche, la chaleur pointe le bout de son nez, les jeans slim laissent peu à peu la place aux mini-shorts, vous pensez certainement aux prochaines vacances mais pestez déjà à l'idée des bouchons qui vous attendent sur la route de Saint-Malo... Ca tombe bien, les 1990s vous proposent d'emmener avec vous des Cookies pour rendre le trajet moins long. Mais attention, pas n'importe lesquels, des Cookies deluxe. Originaires de Glasgow comme le fameux groupe d'Alexis Kapranos, avec qui ils avaient formé un groupe, ils partagent également la même profession de foi: faire de la musique pour faire danser les filles. A la manière du dernier film de Tarantino, Cookies n'est que plaisir et good vibrations. Souvent la rythmique s'emballe, devient folle, et embarque son auditeur et les chansons dans des courbes qui n'ont rien à envier aux héroïnes du Boulevard de la mort. Gorgé de tubes à ne plus savoir qu'en faire, c'est un premier album dont chaque morceau est susceptible de faire danser toutes les Christelle du monde sur les chemins des vacances, de Glasgow à Barcelone, de Paris à Berlin. A consommer sans modération.



1990's - You Made Me Like It

1990's - See You At Lights (mp3)

http://www.myspace.com/1990sband

6/11/2007

Digital Love


Mon premier contact avec Digitalism date des premiers jours d’un trop court échange Erasmus, en janvier 2006 vers le 10, dans un cybercafé de Copenhague : « Zdarlight », en hommage à l’un des parrains de la « french touch », Philippe Zdar de Cassius, aussi anodin qu’une roue de bicyclette danoise, ne m’avait pas marqué outre mesure, sans doute parce que mal écouté. Quelques mois après, en août 2006, suite à une journée mémorable au festival Pukkelpop ( Justice, Erol Alkan, Tiefschawarz ( le groupe que ceux qui aiment mépriser Bloc Party. adorent), Mylo, tous en DJ set, Arctic Monkeys, et Daft Punk), j’ai essayé de regarder les vidéos haute fidélité du festival sur Youtube. En tapant Erol Alkan Pukkelpop, je suis tombé sur cette vidéo, avec cette ligne de basse dantesque et - pensais-je alors - inconnue. Je me renseigne, un internaute, qui lui savait écouter de la musique, m’a répondu « c’est « Zdarlight » de Digitalism ». Depuis lors, et nostalgie d’Erasmus oblige, j’ai réévalué les roues de bicyclettes danoises, elles tuent autant que la ligne de basse de « Zdarlight », figurant sur Idealism, le très attendu premier album des hambourgeois Digitalism, chez Kitsuné. Et être idéaliste en 2007, est ce que ce n’est pas rêver d’un concert de Digitalism en forme de partouze sonore célébrant le retour d’un son d’avant « Is This It » des Strokes ? Sur Idealism, selon les morceaux, on a l’impression d’entendre des nappes de synthés, de beats, des gimmicks, ou voix, empruntés à Daft Punk (période Homework et Discovery), Underworld, ou encore Fatboy Slim, et je ne doute pas que d’aucuns citerons d’autres influences. Revisité par Digitalism ce son fait rimer 97 avec 2007, ou 98 avec 2008, pour les plus grands fans qui ne manqueront pas de gigoter sur les hymnes en devenir que sont « Pogo », « I Want I Want » ( climax idéal d’un DJ set ), « Idealistic », « Digitalism in Cairo »…

Digitalism - Pogo

Digitalism - I Want I Want ( mp3)

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6/08/2007

Thursday Evening


Premier choc en arrivant à la Boule Noire: putain, et dire que j'ai loupé les Libertines quand ils y sont passé, il y a déjà quelques années de ça. C'est une toute petite salle, très sympa, très rock'n'roll, parfaite pour assister aux débuts d'un groupe. Ca tombe bien,Ultra Orange & Emmanuelle donnent leur premier concert ce soir. Arrivé parmi les premiers, je notai un public essentiellement masculin (Emmanuelle?) et âgé (j'en soupçonne même certains d'avoir assisté au premier concert du Velvet tant ils me semblent plus tout frais). Il faut dire que l'essentiel des midinettes parisiennes et des jeunes en général (bon sang, ils ont pas un bac à réviser tous ces lycéens?) étaient à la Cigale voisine pour le concert de Justice. J'attendais pas grand chose de ce concert, passé le coup de foudre de Sing Sing et l'achat un peu compulsif de mon billet, l'excitation était vte retombée à l'écoute d'un album agréable mais à qui il manquait ce petit quelque chose qui fait la différence. Mais cette étincelle, ce "mojo", le groupe l'avait gardé pour cette belle soirée de fin de printemps. Ultra Orange & Emmanuelle sont arrivés à 20H30 pour livrer une prestation remarquable, enflammée, rock'n'roll. D'ailleurs ils ne se sont pas trompés en reprenant I'm Sick Of You des Stooges, dans une version d'abord toute en rage contenue avant de libérer leur énergie tel un acteur porno qui se "lâcherait" à la fin d'une partie de jambes en l'air filmé... Aucun morceau ne ressemblait à son enregistrement album, mais au contraire jouissait d'une version live nerveuse, tendue, plus libre et moins policée. Terriblement rock'n'roll. Et Emmanuelle? Tantôt hautaine, électrique, lascive ou épileptique, elle a prouvé qu'elle avait sa place, jouant de tous les registres pour habiter la scène. Définitivement rock'n'roll. Ce qui était le plus étonnant c'est le sentiment que tout cela était naturel chez eux, qu'ils ne se forcaient pas, et qu'au contraire tout coulait de source. Un concert étonnant, qui est allé crescendo, et qui a montré la volonté du groupe d'offrir un vrai concert et pas seulement une tournée de promotion. Assurément sur le podium de ma playlist des meilleurs concerts de l'année. A la fin du concert je me rendis compte que si les copies-papier (glacé) des couvertures de 20 ans ou Cosmo ont préféré aller suer sur Justice, c'était plutôt les créatures classes des podiums ou des plateaux qui se sont rendus à la Boule Noire: en bref, on était entre gens de bon goût.

6/07/2007

Justice For All


Le premier album de Justice sort le 11 juin, et c'est indéniablement un des événements de l'année, pas seulement sur la scène musicale française, mais également internationale, tant ils sont attendus depuis leur fameux We Are Your Friends, entendu ici et là jusqu'à l'écoeurement. A tel point d'ailleurs que l'on peut se demander si ils ne vont pas voler la vedette à leurs glorieux aînés, le 14 juin prochain en première partie deDaft Punk. A l'écoute de ce premier album, la première chose qui me vient à l'esprit est qu'il y a dix ans justement sortait le premier album de Daft Punk. Et que pour leur voler la vedette il faudrait au moins que les Justice occupent la scène de Bercy avec le Phare d'Alexandrie.Parce que dix ans plus tard, des morceaux comme Da Funk, Around The World, Rollin' & Scratchin' ou autre Burning n'ont pas vieilli et enterrent n'importe quel morceaude ce premier opus des nouveaux chouchous de Ed Banger Records, album fade qui n'apporte pas grand chose à la cause électro. Alors en 2007, si vous voulez être hype, ressortez un album de 1997 et faîtes vos devoirs.

6/06/2007

Fridge



Fridge est un trio anglais regroupant Kieran Hebden aka Four Tet, Adem Ilhan aka Adem, et Sam Jeffers. Le groupe existe depuis dix ans et fut signé sur le label Output de Trevor Jackson (Playgroup), pour ses deux premiers disques, puis chez Go Beat ! For Eph, avant de créer leur propre label : Text, chez qui The Sun, leur cinquième, doit sortir le 12 Juin. Pour ceux qui comme moi n'ont écouté que Rounds et Everything Excstatic de Four Tet, sans avoir écouté Adem, on dira simplement que les morceaux en écoute sur le myspace du groupe se rapprochent, pour la plupart, des pistes les plus pastorales et rêveuses de Rounds, mes préférées.

http://www.myspace.com/fridgemusic


6/04/2007

It's A Fucking Life


Première idée qui m'est venue à l'esprit en arrivant à l'Elysée Montmartre pour le concert de Sparklehorse:il doit y avoir moins de spectateur qu'il y en a eu pour le premier concert du Velvet. En effet, assistance clairsemée et rideau noir tiré coupant la salle en deux donnent le ton d'un concert intimiste.Tant mieux après tout, Sparklehorse est de ces groupes chéris que l'on veut garder pour soi tant ils ont su compter dans notre vie et nous accompagner dans d'intenses moments de solitude. Sparklehorse est un groupe qui compte pour moi depuis It's A Wonderful Life (2001) et l'écoute du dernier album n'avait fait que renforcer sa place dans mon coeur. J'avais été très déçu de louper leur venue en décembre dernier pour cause d'études dans le sud, et j'ai accueilli ce rattrapage de juin avec un énorme bonheur. Et ma déception en en aura été plus grande. Non pas que les chansons de Sparklehorse ne soient pas bonnes. Au contraire elles ont été très belles. Mais là où elle révèlent toute leur puissance émotionnelle écoutées après minuit, seul dans une pièce plongée dans l'obscurité, elles semblent inappropriées un samedi soir, entouré de monde, aussi fans soient ils.Je ne suis jamais rentré dans la petite heure de concert que Mark Linkous a constituée en piochant dans les chansons les plus calmes et appaisées (les plus obscures?) de ses premiers albums, négligeant les deux derniers. Une énorme déception. Peu de gens étaient présents ce soir, mais je suis pas sûr qu'il y en ait beaucoup qui veut fonder un groupe pour monter sur scène. Heureusement il reste de magnifiques albums à se réécouter jusqu'à la fin des temps. Tiens, il est minuit passé, je sais ce que je vais écouter...

6/02/2007

En attendant

.... La Route du Rock :