1/31/2009

Lu ailleurs

François Simon est critique gastronomique au Figaro, Paris Première, GQ, et romancier. Cette chronique, lue sur son blog, est proprement fitzgeraldienne.

"Le middle East en imprimé zèbre à diamants, des brushings blond "coup de vent", coiffures meringue ou choucroutes, des garçons en cheveux, de magnifiques ennuyés, des dépressions carabinées strassées au glamour Montaigne, des vivas en wachi wacha, le clapotis civilisé des applaudissements".

La suite ici :
http://francoissimon.typepad.fr/simonsays/2009/01/chronique-jattendrai-au-relais-plaza.html

1/29/2009

Pavillon Témoin

Je n'ai pas encore écouté le disque en entier. Il tourne toujours sur mon baladeur. Les premiers morceaux me donnent envie de lâcher mon appartement parisien pour une maison à la campagne, pour l'écouter à fond, à la fraîche, en string American Apparel, dans l'herbe, après avoir bien mangé, bien fumé et bien bu. Ce disque c'est le dernier Animal Collective. J'en reparlerai peut-être plus tard, quand je l'aurai digéré et quand je serai moins fatigué.



Animal Collective - Summertime Clothes (concert du Midi Festival 2007)



Animal Collective - My Girls

1/24/2009

Motown sound

J'écoute en boucle ce morceau de Jill Scott, que je n'avais encore jamais écoutée, remixé par Theo Parrish, que je n'avais encore jamais écouté, récupéré sur fluokids. On dirait de la soul old-school digitalisée, cryogénisée, galvanisée. On ne sait pas vraiment si la température idéale d'écoute est 30°C - à Detroit - au mois de juillet, ou -30°C - dans la même ville - au mois de janvier.

Jill Scott - Slowly Surely (Theo Parrish remix)

1/16/2009

Teenage Riot

13 h de travail par jour, pendant une semaine.
Une place de concert d'Animal Collective vendue pour un train que je n'ai pas attrapé.
Une chanson qui soulage :

1/10/2009

Playlist week-end

Cette semaine j'ai passé pas mal de temps sous la couette.
Musiques de circonstance :

"Black Sea" de Fennesz, électronicien autrichien, auteur avec Ryushi Sakamato de "Cendre", très beau disque sorti en 2007. "Black Sea" pourrait s'écouter comme une ode aux friches désolées de l'Ukraine contemporaine. Ce disque navigue à vue, dans une brume digitale, entre Ryoji Ikeda sur les plages les plus apaisées du disque, et Tim Hecker lorsque le son devient plus abrasif, légèrement moins dilatté. La plus belle piste s'appelle "Glide", le morceau dure 9 minutes, le temps de sentir corps et esprit léviter dans un nuage d'ether.
J'ai également écouté "Let's Get It On" de Marvin Gaye, "The Love Below" d'Andre 3000 d'Outkast, "Chelsea Girls" de Nico, lu et regardé le livre "Rock Vinyls", réécouté F*** Buttons ( sans apprécier plus qu'à la première écoute ), écouté l'album des Crystal Stilts ,chouchous de Cocokwaze. Le disque ne s'inscrit dans aucune tendance particulière, pour peu qu'il en existe encore, on pourrait le qualifier d'intemporel tant on a le sentiment d'écouter des morceaux qui convoquent des idoles indés aussi variées que Phil Spector, le Velvet Underground et The Jesus & The Mary Chain. La chanson qui clôt le LP a bercé mes soirées sous doliprane et derinox. Un très beau morceau qui mériterait un clip signé Sofia Coppola.
La semaine dernière j'avais parlé de ce morceau des Wooden Shjips que j'avais entendu sur la compilation Colette N°9. Cette semaine j'ai acheté leur dernier disque en date : "Vol 1", en même temps que celui des Crystal Stilts. Ce disque est complètement psychédélique, comme en 1967 /1987. Ce disque c'est du Stooges sous LSD coupé à du Spacemen 3. Le son est énorme, mélant strates de guitares liquéfiées, basse vaporisée, voix incantatoires surfiltrées, et assauts soniques répétés de guitares sous haute tension.
J'ai également découvert hier un superbe single de pop à papa, très soft rock des années 80 signé Ariel Pink, qui fut à une époque le premier artiste hors AnimalCollective a être signé sur le label d'AC, Paw Tracks. Le titre s'appelle "Can't Hear My Eyes".

Fennesz - Glide

The Crystal Stilts - The City In The Sea

http://www.myspace.com/woodenshjips

Ariel Pink - Can't Hear My Eyes

1/03/2009

Playlist week-end

Il n'y a pas longtemps j'ai écrit "Bon Iver, folk à barbe assez falot". Cette semaine, en attendant un bus pendant plus d'une heure au pied d'une station de ski, dans le froid, sous un ciel étoilé, j'ai réécouté Bon Iver, et j'ai adoré, particulièrement cette chanson : "Skinny Love".



Pour Noël j'ai offert la compilation Colette N°9 à ma soeur, sur lequel figure ce titre magnifique des Flies, "Walking On The Sand", sorte de "Fever" anesthésié, mais aussi le symphonique "This Is Hardcore" de Pulp qui me donne envie d'écouter le disque du même nom, un titre du groupe psyché san franciscain Wooden Shjips qui me fait beaucoup penser aux Stooges, des Stooges sous LSD, un très beau titre de Rufus Wainwright remixé par Super(pitcher)(Michael)mayer. Je pense que je vais également me l'offrir d'ici peu. Une compilation quasi-parfaite.

En préparant les cadeaux j'ai également beaucoup écouté la compilation Fabric 43, signée par le duo new-yorkais, Metro Area, 100 % disco. Je ne connais quasiment aucun des titres. Parce que le groupe a sorti des titres disco de derrière les fagots, comme un titre de Jean-Luc Ponty, violoniste et musicien de jazz actif des années 60 au début des années 80, vraisemblablement reconnu et admiré, ou encore un titre de Premiere Classe, groupe français de synth-pop, dont les disques sont quasi-introuvables sur Internet. Figure également sur la compilation une multitude de titres tubesques. Indispensable.