7/07/2007

The Chemical Brothers Are Playing At My House


Après avoir cassé deux types dans la queue du Mcdo ("Trop cool, à ce qui paraît en novembre y a un festival en Belgique où la tête d'affiche c'est Underworld!", moi me retournant:"sans aller jusqu'en Belgique, Underworld passe au Bataclan en novembre. Mais de toute voir Underworld en 2007 après le départ de Darren Emerson ça n'a aucun intérêt, c'est comme voir Daft Punk sans Thomas Bangalter") je me retrouve au Zénith. Alors que toute la planète sport a les yeux rivés sur l'Angleterre et Londres en particulier (départ TdF, Wimbledon et GP F1), les Chemical Brothers ont choisi Paris pour briller. Et sont venus avec la ferme intention de mixer et ne pas se contenter de Push The Button. Ce soir, pas de casques ou de pyramide, mais de nouvelles coupes de cheveux et un jeu de lumière très classe et énergique. Grosse surprise: on a assisté à un vrai concert, et non pas un mégamix de leur tubes. Privilégiant le dernier album dans la première partie du concert et un mix inédit dans la seconde, les Chemical ont lancé doucement leur set, mais dès que ça a été fait, le Zénith était debout et en nage. Longues montées acides et beats explosifs ont fait bouger la foule qui dansaient et levaient les bras le sourire aux lèvres. et qui a littéralement explosé sur Hey Girl Hey Boy! Moi même je m'en suis donné à coeur joie et n'avais pas dansé comme ça depuis lontemps. Si j'avais été un gros blasé j'aurais pu leur reprocher un choix pas toujours judicieux dans la set list (où sont passé Block Rockin' Beat? Setting Sun? les morceaux de Exit Planet Dust?), des transitions parfois interminables et un rappel un brin paresseux, mais non, ne boudons pas notre plaisir. Ce soir c'était bien le retour de la teuf pour la teuf, et le Zénith, la plus grande discothèque du monde.