5/08/2007

Sick Of It All


Le premier extrait du nouveau Queens Of The Stone Age a fait son apparition sur le Net. Il s'appelle "Sick Sick Sick" et tape du poing sur la table du médecin, QOTSA needs more "Medication". Ce morceau d'enthologie fait passer le dernier single des White Stripes pour "The End As No End" des Strokes. Rien n'a été entendu d'aussi puissant et spontanément jouissif depuis "Little Sister" des QOSTA, l'année où ils avaient volé la vedette aux Pixies à Rock En Seine.

Queens Of The Stone Age - Sick Sick Sick

5/07/2007

Single of The Week

A force de débattre de politique en vient à oublier l'essentiel : écouter des disques, regarder des vidéos sur youtube, écouter des morceaux sur myspace. En de telles circonstances les morceaux qui marquent le plus les esprits sont des singles FM entendus à la sortie de la douche ou dans la voiture. Dans ce registre les singles de Nelly Furtado sont imbattables. Qu'il s'agisse de "Say it Right" ou de "All The Good Things", ses derniers singles ont, chacun à leur manière, ( R&B, pop guimauve) marqué des points, ne me lachant pas d'une semelle ces derniers jours.



Nelly Furtado - All Good Things

Carte de Séjour

Pour fêter l'arrivée de notre nouveau président, rien ne vaut une reprise de "Rock the Casbah" du Clash signé Rachid Taha, qui, une fois n'est pas coutume est encore meilleure que l'originale.



Rachid Taha - Rock El Casba

5/04/2007

Un Week End Royal


Vous avez aimé Architecture in Helsinki, I am From Barcelona, ces groupes à géométrie variable oeuvrant pour la construction d'un avenir pop collectif, le projet des glaswegiens Royal Week End remportera votre adhésion : le week-end de trois jours, la parité respectée ( 3 femmes, 3 hommes), le retour du soleil en Ecosse (et ailleurs) pour une durée indeterminée et des hymnes à la joie à chanter tous les matins sous la douche.

The Royal Week End sur myspace



5/03/2007

Spice Girl


" L'année précédente, Pedro nous avait présenté à Pharell Williams. On est allé le voir dans un studio où l'on a pu admirer sa méthode de travail: avachi sur un canapé avec la chanteuse à califourchon sur lui, il donnait des ordres à un nerd qui bidouillait un ordinateur. Pharell in full effect"[1]. Peut-être que cette méthode de travail a produit ce qui s'est fait de meilleur en R&B et pop depuis le début du siècle, ne serait-ce que pour les albums issus de la collaboration Kelis / Neptunes ( Pharell Williams et Chad Hugo). Ceci n'est pas près d'arriver à TheCocknBullKid, soit la voix mutine de Kelis posée sur des beats tropicaux et humides comme on en a entendu sur Arular, le premier album de la londonnienne M.I.A. En effet cette anglaise d'origine ghanéenne travaille seule pour l'instant. A entendre ses premières chansons Pharell Williams ne devrait pas tarder à proposer ses services.

The CocknBullKid - Psycho Killer (myspace)

[1] Justice dans Technikart - Mai 2007


5/01/2007

Leave Them All Behind


Leur premier album avait provoqué en moi les espoirs et les rêves les plus fous. Enfin, j'allais avoir un groupe à moi, à ma génération à moi, à revendiquer fièrement, tel un étandard derrière lequel se rassembleraient les indiekids de toutes tribus, de gauche comme de droite. Un équivalent des années 2000 au Nowhere de Ride. C'était il y a à peine un an et, après un single incendiaire, ils avaient livré un premier album gorgé de tubes et d'hymnes, au titre tel un manifeste. Las, entre un album au plaisir très (trop) immédiat écouté jusqu'à l'usure, et des concerts très (trop) fantasmés et décevants, le bilan en fin d'année n'était pas si brillant et je m'étais rendu à l'idée que cela ne resterait que le groupe de l'album symbole d'une année 2006 entre espoir et frustration. Mais on apprend pas au vieux singe à faire la grimace. Surtout quand ils sont quatre et qu'ils ont même pas 20 ans de moyenne d'âge. Pour être honnête, je n'attendais pas les Arctic Monkeys -puisque, vous l'aurez compris, c'est d'eux qu'il s'agit- à un tel niveau pour leur deuxième album. Là où tant de leur compatriotes et/ou contemporains se sont pris les pieds dans les fils (d'amplis) au moment de livrer leur deuxième opus, le combo de Sheffield nous surprend. Et reprend d'office la tête dans la course au titre de meilleur album de l'année. Si les Arctic Monkeys n'ont pas renié ni leur jeunesse ni leur fulgurance (Brianstorm), il font preuve d'une étonnante maturité tout au long de Favourite Worst Nightmare, album aux accents plus pop voire funky, comme si, en cette période électorale, ils nous montraient la voie à suivre, celle de la douceur et de la lumière, plutôt que celle de la force et de la violence... Et sur Only Ones Who Know , ils se payent même le luxe d'écrire une des plus belles chansons de ce printemps estival, à ranger dans la catégorie des ballades éternelles, domaine dans lequel, à l'heure actuelle, seules Keren Ann et Feist peuvent les tutoyer... Vous allez me dire "mouais, encore un album au plaisir immédiat, qu'on va écouter en boucle jusqu'à s'en lasser, qu'ils vont pas être capable de défendre sur scène, c'est pas un grand groupe qu'on tient là". Oui mais voilà. Si tous les ans ils nous livrent un album d'une telle facture, en bande son parfaite de l'année, on va peut-être finir par jouer les vieux singes; et à notre fille qui dans 20 ans nous parlera du nouveau groupe en The (que bien sûr, on trouvera nul... :-P), on lui répondra: "quand j'avais ton âge au moins y avait les Arctic Monkeys pour sortir des albums qui me faisaient rêver".

http://www.youtube.com/watch?v=30w8DyEJ__0

Feistival


Lorsque j'écoute un disque à répétition, comme le dernier Rakes par exemple, je me sens un peu coupé des réalités du terrain. J'entends par là de ce qui serait jugé excitant en faisant abstraction de toute hype, buzz.... Et quand je me sens un peu coupé des réalités du terrain, il m'arrive de demander à Cocokwaze : "Quels sont tes derniers coups de coeur ?". Connaissant son enthousiasme parcimonieux pour les next big things et trucs myspace, je suis assez certain de la qualité de ses propositions. Même si c'est souvent dit du bout des lèvres, on ne s'en fait pas, on écoute les yeux fermés. Il y a peu de temps, je lui ai posé la fameuse question. Et il m'a répondu : "Feist". Elle est un peu moins hype qu'il y a trois ans, à l'époque de la sortie de son premier album Let It Die, qui avait connu succès critique et commercial (à retardement et surtout à l'est de la ligne 4). Entre temps elle est revenue s'amuser auprès de ses amis du collectif canadien Broken Social Scene, auteurs d'un disque réussi du même nom (je n'ai pas encore écouté le premier).
Sur The Reminder, son nouvel album, Feist est retournée à ses amours françaises. Le disque a été enregistré live à Paris, et cela s'entend. Sa voix souffle le chaud et le froid selon l'humeur des chansons, nous revient souvent en échos, comme si Feist chantait dans une église où nous nous serions risqués à mettre les pieds. La chanteuse canadienne est nomade, on s'en doutait un peu, et quand elle se pose dans "The Park", sa guitare à la main, sa voix fait s'épanouir toute la flore environnante, et nous avec. Sur "Brandy Alexander", accompagnée de quelques notes de piano et de volutes de cordes satinées, sa voix, encore, son arme de séduction massive, transperce les coeurs les plus aguerris. Ce disque ne serait qu'un sommet de mélancolie soul, s'il ne recelait pas de pépites pop "Mushaboom". On pense notamment à "1,2,3,4", cette chanson intemporelle que l'on réécoutera dans cinq ans avec un plaisir intact, comme si elle était sortie dans les années 60 marquée du sceau Burt Bacharach, mais aussi à "My Moon Man" et "I Feel It All". Ah j'allais oublier, comme Antony, peut être la plus belle voix soul de ces dernières années avec Feist, notre amie aime Nina Simone, et lui rend hommage à sa manière en réinterprétant son classique "Sea Lion Women", qui est paradoxalement le titre le plus Broken Social Scene de The Reminder. Après avoir écouté ce disque, peut être aurez vous aussi envie de poser la fameuse question à Cocokwaze...



Feist - 1,2,3,4

Disque en écoute intégrale sur http://www.myspace.com/feist

4/28/2007

Rocka Nova

Depuis quelques jours, je jouis du syndrôme "I Bet You Look Good On the Dance Floor" (des Arctic Monkeys) , écoute prolongéé, répétée, inlassable d'un single jusqu'à l'écoeurement. Le syndrôme "I Bet ..." s'applique maintenant au dernier single en date du même groupe : "Brianstorm". Pour ajouter au plaisir d'écoute il était devenu indispensable de regarder la vidéo du single, mise en ligne par le label Domino Records ( Franz Ferdinand, The Kills, Junior Boys....) sur youtube. Ce qui est parfait avec youtube, c'est qu'après avoir regardé la vidéo, l'internaute se voit proposer en lien des vidéos - en rapport avec l'artiste écouté ou son label - figurant sur la partie située à droite de l'écran de diffusion du clip, et sur ce dernier. Après avoir regardé la vidéo de "Brianstorm" j'ai été aguiché par ce lien de droite au nom exotique : Bonde Do Role. Je clique, je matte et je kiffe. Un single"Office Boy", signé des mains d'un groupe brésilien des années 00's, nous vient avec ses percus tropicales , ses guitares 90's, et son hédonisme fluo. Et si le rock nouveau était arrivé ?



Bonde Do Role - Office Boy

4/27/2007

Voir Bloc Party (Et Mourir)


Presque trois ans déjà que Bloc Party a fait son entrée fracassante sur la scène musicale contemporaine. Sur la foi de premiers maxi époustouflants, le quartette a rapidement été propulsé en tête de gondole des meilleurs (tout du moins les plus lus) magazines musicaux, voire même d'autres (je me souviens notamment d'une interview de Kele Okereke dans... Voici!). Depuis, les Londoniens ont quitté le giron de l'indie pour intégrer la pas-si-longue-que-ça liste des groupes qui comptent: au même titre qu'Arcade Fire, Franz Ferdinand, et sur les pas de Radiohead, Kele, Russell et les autres sont devenus incontournables, la sortie d'un nouvel opus ou le passage dans une salle proche constituant un événement en soi. Comme pour confirmer tout cela, le concert de l'Olympia était complet depuis des mois (c'est d'ailleurs tout à fait par hasard que j'ai pu y assister), et le public qui le remplissait jusqu'à rabord ne ressemblait en rien à celui qui se rend aux concerts de la nouvelle scène rock, qu'elle soit anglaise ou française (comprenez: pas de lycéens pré-ados mais plutôt des étudiants en dernière année de fac, voire des cadres à l'aube de la trentaine). Après une première partie dispensable, Bloc Party. a attaqué son show par un morceau du dernier album, mais par la suite a su piocher de manière judicieuse dans leur répertoire, accordant une grande place au premier. C'était la troisième fois que je les voyais sur scène, et je me demandais bien comment est-ce que je pourrais être surpris. Matt Tong tappe toujours aussi fort et précisément sur sa grosse caisse, Kele Okereke a toujours autant de présence et est même plus à l'aise qu'à leur début, Russell Lissack a toujours autant de classe, bref le tout fait toujours autant preuve d'énergie et d'urgence. Nan ce qui m'a surpris c'est que j'y ai pris du plaisir. Une heure trente de concert généreux; un set parfaitement maîtrisé, habité et expédié; une grosse ambiance dans la fosse, on pouvait en ressentir les vibrations même du fond et en costard-cravate; deux rappels, dont le second à même vu Russell agiter sa frange jusque là impassible. En live les morceaux de Weekend in the city (qui m'avait franchement déçu) prennent une toute autre dimension et révèlent toute leur puissance. Et sur Helicopter, il n'y a pas dû y avoir que l'Olympia, mais bien tout Paris qui a décollé... Un concert puissant, intense, électrique, majestueux. D'ailleurs Guéna avait prévu le coup: elle s'était attachée les cheveux.

Du sommeil et du punk


L'autre jour je suis tombé par hasard, impossible de dire comment, sur le space des Australiens de ZZZ. Tout çà pour dire qu'ils font du bruit et le font bien. Je suis resté scotché par leurs démos et remixes, notamment celui de "Signatune" qui avait été retouché par Thomas Bangalter il y a peu, ce qui est bien suffisant pour justifier la réalisation d'un clip à la (french) tuning touch devenu légendaire sur le blog des Traxeux. Pour revenir aux morceaux, "Lion" est furibard, et promis à un avenir dance-floor radieux. Le remix de "Signatune" par ZZZ est carrément foutraque, du genre à faire transpirer la tente d'un festival organisé en plein hiver à Reikjavik.

ZZZ - Lion (myspace)
DJ Mehdi - Signatune ( ZZZ remix) (mp3)

L'autre jour..... sur le space des anglais Rotters. Ils font du punk, bien dégueulasse, qui ne se joue que dans les sous-sols des bars où les flippers sont poussiéreux et les babyfoots rouillés. On ne sait pas si le groupe a choisi son nom en référence au Rotter's Club ( Bienvenue au Club) de Jonathan Coe (un de mes livres préférés), en revanche on est assez sûr du caractère salace et précoce de leur chanson. Le titre "Japanese Punk" ne dure qu'une minute quinze, suffisamment longtemps pour nous donner satisfaction.

The Rotters - Japanese Punk (myspace)

4/26/2007

All the small things


Les californiens de Little Ones s'étaient faits remarquer grâce à "Lovers Who Uncover ", un single doux-amer excellement remixé par les canadiens de Crystal Castles. L'EP "Sing Song" fait mieux que confirmer tout le bien que je pensais du groupe. Le site américain Daytrotter propose en écoute quelques titres enregistrés lors du festival South By Southwhest à Austin.

The Little Ones - Oh MJ (myspace)

Stick to the B.E.A.T

Grâce a iwasthere, et gorillavsbear, on avait déjà entendu le nouveau single du duo français Justice (que d'aucuns qualifient déjà de "nouveaux Daft Punk") , "D.A.N.C.E", titre mis en ligne sur le myspace du groupe. On n'attendait plus que la vidéo du single, qui a déjà passé allégrement le premier tour de l'élection du summer-hit. On reparlera des résultats du second tour fin aôut. D'ici là on regardera avec délice la vidéo de "D.A.N.C.E" au design 100% Ed Banger, le label de Pedro Winter. Si vous avez déjà tenu dans vos mains des vinyles/CD du label parisien vous savez de quoi je parle.

Justice - D.A.N.C.E (myspace)

4/25/2007

Patrick et le loup

La première fois que j'ai entendu le nom de Patrick Wolf c'était chez Lenoir, qui en plus de flatter l'égo de ce dernier, avait, d'après lui le don d'écrire de bonnes chansons pop. Seulement voilà j'étais arrivé en fin de chanson, et le nom ne me revenait pas. Patrick Wolf, bof pas terrible. Du coup je n'ai jamais pris la peine d'écouter ses chansons. En surfant de clip en clip sur youtube, en cliquant sur ces fameux liens qui arrivent en fin de clip ( de Feist pour le coup ) comme une invitation à rester plus longtemps, je suis tombé sur une vidéo d'un single de Patrick Wolf "The Magic Position". Dans ce clip Patrick a les cheveux rouges Yvette Horner, porte des chaussures de golf, un bermuda ridicule, mais rien dans ce qui précède ne nous interdit de tomber amoureux de cette merveille de pop song qui ravira autant votre grand mère que votre petite soeur. Bernard Lenoir avait raison une fois de plus .



Patrick Wolf - The Perfect Position (myspace)


PS : le single des White Stripes a "leaké".
via Stereogum

4/23/2007

3 Non Blondes


Le groupe italo-japonais ( si si) Blonde Redhead sort ces jours-ci son nouvel album 23, mon âge ou presque, mais c'est une autre histoire, ou alors presque celui auquel je les ai découverts, à 22, à l'époque de Misery is a Butterfly, la tristesse est un papillon, titre à propos, pour décrire un disque aux mélodies éthérées et désesperées donc, dont chaque note embrume les yeux. D'un battement d'aile ce papillon de nuit avait fait pousser du lierre et des lauriers dans mon appartement, apparaître des peintures de Vinci sur ses "murs lézardés", des sculptures de Michel Ange dans la cuisine, des thermes vaporeux en lieu et place de ma salle de bain, Sur le LP 23 c'est encore mieux. A tous ces éléments se sont ajoutées des pochettes de Loveless de My Bloody Valentine et de Treasure des Cocteau Twins, signés chez 4AD comme Blonde Redhead, en d'autres temps. Les nappes de guitares ondoyantes qui règnent en maîtresses sur "23", le morceau d'ouverture, n’y sont pas pour rien. Sur le morceau suivant "Doctor Strangeluv" ce sont des images du génial Peter Sellers qui trônent au dessus de mon lit, un docteur tombé amoureux de la chanteuse japonaise d'un groupe New Yorkais. Comment pourrait-il en être autrement ? Cette voix est belle à attendrir un Materrazzi des grands soirs. "The Dress", ce titre tragique aux synthés empreints de nostalgie, drape de vague à l'âme. "SW" creuse des tranchées, déplace des montagnes dans un espace réduit (4'30). "Spring and By Summer Fall" fait réapparaître le fantôme de Sonic Youth à des heures tardives, entre chien et loup, ténébreux et guerrier. Ce morceau (trans)alpin, ardent comme l'Etna, joué pied au plancher, justifie à lui seul l'achat de 23. La deuxième moitié de 23, dans laquelle le groupe explore la veine mélancolique et spectrale déjà développée dans Misery is a Butterfly, est à peine moins excitante et foisonnante.

Blonde Redhead - 23
(myspace)

Dizzee's la peste !

Dizzee Rascal nous revient avec un nouveau single du niveau de "99 Problems" de Jay-Z ou de "Fix Up Look Sharp", son single devenu hit en deux temps. Dans un premier temps à la sortie de son premier album "Boyz in Da Corner" en 2004, dont il émergeait de manière si évidente, que Dizzee Rascal semblait se la jouer petit bras sur le reste du disque. Dans un second temps, il y a un an environ, pour la sortie de Rize de David La Chapelle, alors qu'il était le titre phare de la bande-originale. Sur "Sirens", son rap , toujours virtuose, fait corps avec un beat monstrueux, et des échantillons de guitares industrielles. Les ricains ont du soucis à se faire... Single of the Week déjà !



Dizzee Rascal - Sirens (myspace)

4/21/2007

We Danced Together (On The Roof Of Paris)


Samedi 21 avril, 10H passé, mon téléphone vibre: j'ai un nouveau message. "Ce soir, 19H Elysée Montmartre, The Rakes en concert. Bisous Christelle". Ce n'était pas la peine de me prévenir. Cela faisait déjà des semaines que j'avais pris mon billet afin de voir si la bande à Donohoe allait confirmer sur scène toutes les belles promesses issues d'un deuxième album méritant et enthousiasmant, et déjà promis à une place dans mon top 10 de fin d'année. Arrivé à l'Elysée Montmartre à 19H30 et déjà première surprise: The Rakes ne s'est pas contenté de venir à Paris avec dix nouveaux messages, mais a également emmené avec lui dans ses bagages les prometteurs Good Shoes afin d'emporter le maximum de suffrages. Après une très bonne premiere partie (une des meilleures à laquelle j'ai pu assister), The Rakes arrivent sur scène aux alentours de 20H30. En cette veille d'élection, il fallait noter une certaine abstention, le concert n'étant pas sold out, et à ma grande surprise, très peu d'anglais dans la salle. Qu'importe, les Londoniens avaient suffisamment de bonnes intentions et de bonnes idées pour enflammer la salle, bien que partiellement remplie. Ouverture du set avec des valeurs sûres, deux chansons du premier album. Une certaine tension est palpable dans la fosse, prête à exploser mais pas encore tout à fait. "Y a trop de monde, on est trop compressé" remarque judicieusement ma petite voisine de gauche. De l'espace, pour faire vivre et sauter une fosse qui ne demande que ça. Des petits trous justement, que la prochaine chanson, la reprise du poinçonneur des lilas interprétée en français s'il vous plait, va creuser un peu partout sur le devant de la fosse. Dès lors, en même temps que les Rakes enchaînaient tubes et morceaux incendiaires, l'ambiance s'en est allait crescendo. A l'hymne Strasbourg ou au dernier single We Danced Together, le public répondait favorablement par slams, sauts de cabri et autres clapements de mains généreux. Fin de la partie principale, le public attend avec impatience de voir si The Rakes va confirmer pendant le rappel. Mais avant même de connaître le résultat du second tour, il ne fait aucun doute, on a assisté à une très bonne performance. Rappel que le groupe clôture par un The World Was A Mess But His Hair Was Perfect dantesque: ce fut en effet le chaos, mais, comme d'habitude, les cheveux de Christelle sont restés parfaits. A l'image d'un excellent concert.

4/20/2007

Single of The Week



"What happens in Vegas stays in Vegas, But what if it don't? What happens in my head stays in my head, But sometimes it won't. What if you knew what I was thinking? Would it make you like "Whoa!"?" Voilà les paroles du premier couplet de "I Wanna Have Your Babies", le dernier single de Natasha Bedingfield, cette anglaise qui s'était fait connaître en 2004 avec son tube planétaire "These Words", le pendant féminin de "My Love" de Justin Timberlake ... avant l'heure. "I Wanna Have Your Babies", chanson pop fraîche comme une brise de printemps, plastronne en haut des charts anglais. On espère simplement que "ce qui se passe Outre-Manche" n'y reste pas et - exprimé autrement- qu'"I Wanna Have Your Babies" devienne un secret de polichinelle du genre à déclencher un baby boom.




Natasha Bedingfield - I Wanna Have Your Babies (myspace)

4/19/2007

Monsieur le Président

Que sont devenus les éphémères We in Music ? Un single qui a du rester deux semaines sur la playlist groove and dance de Fun Radio, le tubesque "Grand Life"... et après ? En googlant à droite et à gauche, j'ai appris que Raw Man du défunt label Crydamoure ( de Guy Man de Homen Christo), à l'origine du projet We In Music, avait remonté un groupe depuis : les Amen Birdmen, sorte de combo house métal, dont la musique est assez difficile à encaisser, pour ne pas être méchant. We in Music n'est donc plus. Et puis par des chemins sinueux, semés d'embuches - le space du défunt label Crydamoure, le space de Kiyoshi - le space de Jacques C est arrivé comme une révélation. Originaire de Stockholm, Jacques C est peut être un fan de notre président, il n'en reste pas moins un sacré cogneur, le Bjorn Borg du dance floor, aussi bon en coup droit qu'en revers, peu résistent aux assauts sonores de son "Wagon". Courbattu mais aux anges, j'ai pris ma claque en deux sets : 6/0- 6/0.

Jacques C - The Wagon (myspace)

4/17/2007

Hit machine


En guise de présentation Hit Parade se contente d'une phrase laconique : "Hit Parade use rickenbacker guitars" "dont le son enjoué spécifique est associé à la pop de la moitié des années 60, et en particulier période Mr Tambourine Man des Byrds"*. Le genre d'accroche qui fait de moi un fan acquis à la cause d'un groupe avant même d'avoir écouté un seul de ses morceaux. Le single "Queen of the Mousehole" ne vient pas démentir cet a priori favorable, tant il fait penser à ces images d'épinal sixties de Californie ensoleillée, d'étudiants insouciants souriant béatement à la vie. C'est le summer hit par excellence. Si ce fut déjà le cas en 2006, sans que je m'en sois aperçu, alors ce sera le mien pour 2007.

Hit Parade -Queen of the Mousehole (myspace)


* définition du Dictionnaire Snob du Rock

4/16/2007

Bloc Party In Da Club


Depuis quelques jours ce morceau tourne en boucle et m'a donné envie de me repasser encore et encore le dernier Bloc Party, que d'aucuns ont déjà relégué en deuxième division des deuxièmes albums en demi-teinte aux côtés de "Neon Bible" d'Arcade Fire et "Room on Fire" des Strokes. Il s'agit de "I Still Got Problems", un mash up de "I Still Remember" de Bloc Party, et de "No Problem" de Lil Scrappy rappeur "gangsta" d'Atlanta, réalisé par DJ Them Jeans, auteur de mash-up plus ou moins réussis de Spank Rock(+) et Spinto Band(-).




Bloc Party / Lil Scrappy "I Still Got Problems" ( DJ Them Jeans Remix) (myspace)