En me baladant sur myspace via les prometteurs parisiano-londoniens The Teenagers via Sluttt je suis tombé sur le space des québécois de Numéro#. Ce duo ne croule visiblement pas sous l'ambition : il cite des références comme "ton amour... ton profil... ton regard... ton feeling...", et prétend que sa musique sonne comme " du vide aménagé...". Après çà on n'attends pas grand chose, si ce n'est un "Hit Pop" et une chanson "Chewing gum fraise" : de fantastiques machines à faire danser en chantant en français.
Yo La Tengo « I am not afraid…. ».
Yo La Tengo fait aussi partie de ces groupes dont on sait qu’ils ont un passé indé glorieux, mais dont on n’a plus vraiment envie d’entendre parler, à un tel point que je n’ai jamais eu envie d’écouter un seul de leurs disques. Mais quand je lis Christophe Conte écrire « S’il s’agissait d’un premier album auréolé par des galons myspace fraîchement brodés on le consacrerait peut être parmi les coups de maître de l’année alors… », j’écoute et …. j’approuve. Rares sont les disques à m’avoir autant touché cette année, et comment ne pas l’être après avoir entendu « I Feel Like Going Home », « Black Flowers », « The Story of Yo La Tengo » ou « The Weakest Part ».
Cansei de Ser Sexy « CSS » :
Les groupes en bas âge – eux - ont peu à faire pour aiguiser la curiosité. Le nom a souvent fait beaucoup pour accroître la notoriété d’un jeune groupe. Mais après Clap Your Hands Say Yeah, Architecture in Helsinki, I’m From Barcelona, et pourquoi pas My Taylor is Rich Jackie O(sbourne) MotherFucker, le nom a perdu (un peu ) de son importance. Ainsi il a fallu un peu plus que çà aux brésiliennes de Cansei de Ser Sexy (Marre d’être Sexy en portugais) pour faire leurs preuves : un disque de rrriot girls (avec un gars) débordant de chansons electopopmalabar (« Bezzi », « Let’s Make Love… », « Music is my Hot Hot Sex ») , à écouter en jouant aux fléchettes sur un poster de Paris Hilton, faute d’avoir celui de Bono sous la main.
TV on The Radio « Return to Cookie Mountain » :
Côté nom TV on The Radio a mis la barre très haut : çà en jette un peu plus qu’I’m From Barcelona. TV on The Radio eux viennent de Brooklyn, à une encablure de Sonic Youth, et pas si loin non plus de la planète Mars, peut être la seule planète à posséder une montagne de cookies. Et s’il fallait une bande son pour nous y ramener, des titres aussi hallucinants que « Wolf like Me », « I Was a Lover », ou encore « A Method » iraient à la perfection. Percussions et basses telluriques, voix et déflagrations sonores extraterrestres, l’odyssée de l’espace est à portée d’oreille. Peut être mon album de l’année.
Cut Copy « Fabric 29 »
S’il avait été un album ce Fabric 29 aurait aisément pu concourir. C’est une compilation de grande classe, avec quelques titres de Cut Copy themselves, certes, mais une compilation quand même. Le gratin international de la musique de club passé, présent et futur figure au tracklisting : Daft Punk, Justice, Goldfrapp, New Young Pony Club, MSTRKRFT, Whomadewho, Soulwax, Fred Falke… Des invités aussi sexy entremis par les Australiens de Cut Copy çà donne la meilleure partie de bras en l’air de l’année. Et çà fait plusieurs mois que j’essaye de m’en remettre. « That was just a dream » comme dirait la chanson.
Sonic Youth « Rather Ripped » :
