1/21/2008

Don't Punish Me With Brutality

Vendredi soir avec l’ami Cocokwaze, et mon pote à badge Wichita Records sur la veste, je suis allé à la soirée anniversaire de Panik. La programmation était alléchante : Lo Fi Fnk, un très bon groupes de synth pop bubblegum, Etienne de Crecy, Tempovision était un de mes disques préférés en classe de terminale, j’avais bien aimé Motorbass sur mon disque dur il y a trois ou quatre ans, c'est-à-dire quasiment dix ans après tout le monde, et je commençais à goûter le dernier disque de Chloé. Comme je suis parti tard du travail, et que nous sommes partis tard de la présoirée, nous avons raté Lo-Fi Fnk, pour prendre en route Etienne de Crecy, qui rejouait des titres de Superdiscount 2,et si j’ai bien entendu le dernier Sebastien Tellier. Dancey mais sans plus. Pas de quoi décourager les soldats de la hype, à choucroute et lunettes à montures noires extra-larges, aux ordres du colonel Brodinski, aka le charcutier. Vas-y que je t’enquille du tatapoum, vas-y que je te hache « Where’s Your Head At » jusqu’à l’hémorragie. Chloé a enchaîné avec un set minimal, sans convaincre plus que çà un public clairsemé, le plus jeunes étant partis se coucher pour profiter des soldes chez American Apparel le lendemain. Après le concert j’étais tellement déçu que j’en suis arrivé à me demander si j’aimais toujours l’electro. Pour me rassurer je me suis réveillé avec Basic Channel le lendemain. Encore un disque obsur sorti de l’oubli par Joseph Ghosn sur son blog, le seul que je visite quotidiennement ces derniers temps. Rassurées, mais encore meurtries par les décibels, mes oreilles avaient besoin de douceurs : What’s Going On de Marvin Gaye, On The Wee Small Hours of the Morning de Frank Sinatra et The Silver Collection d’Astrud Gilberto, un de ces joyaux haute fidelité du genre à faire passer Feist pour Coco Rosie.

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