Dédicace à la copine qui veut écouter « de la bonne musique » en soirée. Ce post ne mentionnera que des noms de groupes ou d’artistes qui jouent de la bonne musique. Je commence par en remettre une couche avec ESG, ce groupe de New Yorkaises que tout le monde connaît, auteur de chansons intemporelles à la croisée du post punk, de la disco et du hip-hop, je pense à Moody dont les premières notes de basse me donnent des fourmis dans les jambes à chaque écoute, n’en déplaise à la copine. Je poursuis avec Cut Copy, dont l’album assez inégal vient de sortir, avec ses mornes plaines de pop Tesco et ses sommets de synth pop haut de gamme, comme le morceau « Strangers In The Wind », ou les cinquantes cinq dernières secondes de « Feel The Love », qui jouées en boucle pendant trois minutes trente feraient un bon tube de l’été indie. MGMT, autre groupe de New York ( des années 2000), joue un excellent single « Electric Feel » sucré comme du Bee-Gees sous acid, que je n’arrête pas de me passer. Merci Cocokwaze. Portishead joue aussi de la bonne musique sur « Third » son troisième album, c’est un avis qui ne sera sans doute pas partagé. Un ami qui m’avait prêté leur live au Roseland Ballroom, m’avait dit que Machine Gun, le lead single du nouvel album, était nul, je le trouve éprouvant mais stimulant. Un titre qui sent la poudre et le souffre, comme l’ensemble du disque, beaucoup plus sombre ( !) que les précédents, comme si le groupe avait mis du Sunn O)))) ( du Earth ?) du Can ( du Scott Walker tendance dernier album ?)( voir l’interview du groupe dans Vox Pop) dans sa soul électronique. Le plus jouissif dans l’histoire est d’imaginer la claque inamicale que vont se prendre ceux qui se délectent déjà à l’idée de s’enchaîner une compil Buddha Bar, le dernier Portishead et un compilation Costes. Samedi dernier j’ai suis rentré pour la première fois chez Colette. Beaucoup de beaux livres, et quelques disques tout au fond, avec en bonne place sur les murs la dernière compilation Colette dont la tracklist concoctée par Michel Gaubert (ancien DJ au Palace, sound designer pour défilés de haute couture) comporte ce qu’il faut pour faire jubiler les nerds en quête de sons obscurs et lumineux, des baladeurs MP3, avec de la bonne musique. Je pense à Deepchord, artiste dont j’avais écouté le disque ( Deepchord Presents Echospace ) il y a quelques mois après avoir fait lu un article sur l’ancien blog de Joseph Ghosn.Un disque de house humide comme le dub de Rythm & Sound, planant comme l’ambient de Brian Eno. Avec un bon casque l’effet est stupéfiant.
4/17/2008
4/14/2008
4/12/2008
Playlist Week-End
Compilation New York Noise
Cut Copy - In Ghosts Colours
Portishead - Third
Berry- Mademoiselle
The 5th Dimension - Magic Garden
MGMT - Oracular Spectacular
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4/05/2008
Daft Punk is Playing In My House
En début de semaine Cocokwaze m’a demandé si j’ai entendu parler de MGMT, la nouvelle sensation New Yorkaise. Alors oui j’en avais entendu parler, mais non je n’avais pas encore écouté. Je ne m’étais pas encore lassé d’écouter Goldfrapp ou Vampire Week-End, la hype (justifiée) du début d’année, et puis d’autres disque moins hype dont j’ai dû parler les semaines précédentes. MGMT vient donc s’ajouter à la longue liste des disques qu’il faut avoir écouté en ce début d’année. D’où ces questions : parmi les disques des artistes suivants dont on n’a pas arrêté de nous parler en bien - Adele, Duffy, Foals, Teenagers, Hot Chip, The Kills, Sébastien Tellier, MGMT – et que je n’ai pas encore écoutés, faute de temps, lequel vaut vraiment la peine d’être écouté ? Si tous ces disques sont si bons, pourquoi éprouve-t-on le besoin de passer à autre chose (de nouveau, tout en sachant qu’il y a une multitude de vieilleries à découvrir, à redécouvrir) la semaine ou la quinzaine suivante ? Suis-je à côté de la plaque ? En attendant d’avoir une réponse à ces questions, je continue d’apprécier le premier album des Vampire Weekend. J’ai pris ma place pour le concert du Trabendo, j’ai hâte d’y être. Je me réécoute en boucle le premier album du musicien japonais Ryoji Ikeda, auteur de morceaux abstraits, mais aussi suffisamment concrets pour que je sois guidé dans ma rêverie. Le dernier morceau avec cette longue note givrée jouée a répétition, et cette espèce de vibration comme surgie des entrailles d’un navire, me donne l’impression à chaque écoute de triper dans un brise-glace au-delà du cercle polaire. D’autres continuent de composer des morceaux comme si rien ne s’était passé depuis 2002, comme si « le retour de la teuf pour la teuf » n’était qu’une escroquerie. Louis Laroche, DJ britannique, est de ceux là : son single « (So Much)Love (To Give) » attribué, par erreur semble-t-il, à Thomas Bangalter de Daft Punk, est une merveille de house cheesy, celle que Bangalter a renoncé à produire, et que l’on rêve d’entendre plus souvent.
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3/30/2008
I Was a Lover
Dans le premier numéro de Vox Pop, Miles Robinson, ami musicien de la clique TV On The Radio, dans le cadre d’une interview consacrée à Williamsburg, avait déclaré « Je me souviens de ce concert, il y a deux ans, dans ce petit parc au bord de l’eau sur Grand Street. C’était la meilleure soirée de tous les temps. Les gens dansaient, le soleil se couchait, tandis que jouait Iran (un des groupes de Kyp Malone de TVOTR), Blood On The Wall et Celebration ». Ce qui n’a pas manqué de me donner envie de me repasser le disque de Blood On The Wall, sorti en 2006, dans l’indifférence. Je me demande pourquoi ? En toute subjectivité je trouve que ce disque est la meilleure chose qui soit arrivée au punk rock américain depuis des années. Sur certaines chansons BOTW fait penser à des Pixies de très mauvaise humeur, sur d’autres à du Jesus & Mary Chain bluesy, aucune n’est à jeter. Ce disque est une sorte de best-of à lui tout seul, un best-of harmonieux. Je me suis également empressé de jeter une oreille au disque de Celebration sortie l’année dernière. Mon enthousiasme concernant ce disque se borne pour l’instant à l’écoute de leur tube « Fly the Fly ». Ce groupe joue de cet noisy-pop à guitares aériennes, injectée de soul, qui avait fait tant de ravages chez TVOTR, avec moins de talent. C’est le constant qui s’impose à la réécoute de leur désormais classique « Return To Cookie Mountain ». « Wolf Like Me », qui arrive à rassembler, en quatre minutes, fans de Sonic Youth, de Terry Callier et de Massive Attack, est de ces chansons qui s’adressent autant au cerveau qu’aux tripes. « I Was A Lover » avec ce beat hip-hop et ces guitares maltraitées par Kyp Malone et David Sitek, invente le noiship-pop. « A Method » est un sommet de soul chorale dont la dernière minute sidère par sa beauté.Dans le registre beauté sidérante, le morceau « Le Berceau de Cristal », sur le disque du même nom d’Ash Ra Tempel, se défend très bien, avec ses longues plages de synthés planants sur lesquelles viennent se poser des guitares élégiaques qui n’auraient jamais vu le soleil qu’à travers le reflet de la lune.
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3/24/2008
Playlist Week-End
Ash Ra Tempel - Le Berceau de Cristal
Matmos - The Civil War
cLOUDDEAD - Ten
Compilation Maison 2002 ( Ikara Colt, Liars, Idlewild, The Rapture, Radio 4, Von Bondies, The Libertines...)
Grand National - Kicking The National Habit
Scott Walker - Scott 4
The Libertines - S/T
M83 - Before The Dawn Heals Us
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10:00 PM
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3/20/2008
Tropique du cancer
Même s'il est cuit jusqu'à l'os, un magnifique instinct de survie avertit toujours Marlowe du moment il faut agir. S'il y a quelque doute dans son esprit sur la question de savoir comment les consommations seront réglées, il ne manquera pas de monter quelque coup".
Henry Miller
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Libellés : 2009, Henry Miller, Littérature, Tropique du Cancer
3/18/2008
Liste
de disques que j'ai envie d'écouter en ce moment :
- Wire - The Ideal Copy
- The Supremes - Where Did Our Love Go
- The Kills - Midnight Boom
- Lightspeed Champion - Lightspeed Champion
- Adam Green - Sixes & Seven
- Brian Eno - Before & After Science
- Tricky - Maxinquaye
- Massive Attack - Blue Lines
- Celebration - The Modern Tribe
- Suicide - Suicide
- Black Sabbath - Paranoid
- The Stooges - The Stooges
- Hot Chip - Made In Dark
- Hercules and The Love Affair
- Autechre - Tri Repetae
- Scott Walker - 2
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3/13/2008
Stories From The Sea
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2/24/2008
Same as it ever was
« Je me retrouvais seul sur un banc. Il y a des endroits qui incitent à la méditation. Les squares par exemple, principautés perdues dans Paris, oasis malingres au milieu du vacarme et de la dureté des hommes » Patrick Modiano. Ronde de nuit.
Depuis quelques semaines je me demande si je ne suis pas en train de devenir un popeux pantouflard, à écouter et réécouter des disques figurant dans la liste des indispensables des hors-séries Inrocks parus en 2004 à l’occasion du cinquantième anniversaire du rock, sans avoir la moindre envie de jeter une oreille à ce qui se fait de nouveau. La dernière compilation parue dans les Inrocks et écoutée hier ne faisait que me renforcer dans ma conviction : autant écouter des classiques dont on sait qu’ils nous décevront rarement, plutôt que des nouveaux disques dont on sait qu’ils nous décevront souvent (trois titres sur un myspace ne font pas un disque). Quelques minutes chez un disquaire, à essayer de trouver « Music For Airports » de Brian Eno, et mon jugement été revu : un disque qui passe à fond, un son qui fait taper du pied inconsciemment, juste parce que c’est bon comme les Talking Heads, frais et sucré comme un instantané de ce début d’année 2008. J’ai l’intuition que c’est Vampire Week-End. Après vérification il s’agit bien eux, et j’ai vraiment hâte de pouvoir écouter leur disque chez moi à sa sortie. Autre élément m’ayant fait envisager mon rapport aux nouveautés différemment : une chronique du dernier Goldfrapp par Christophe Conte dans les Inrocks, qui sait me prendre par les sentiments, en citant Vashti Bunyan, Jean Claude Vannier, Air. Autant d’artistes figurant dans les fameux hors-séries…
PS : Je ne comprends toujours pas celui qui a déposé le hors-série Trésors Cachés des Inrocks, à l’oreille cassée à Brest, en vente au piteux prix de 5€ début Juillet.
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2/10/2008
Bonjour tristesse
" Sur ce sentiment inconu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse". Françoise Sagan.
Acheter ma place pour le concert de My Bloody Valentine ( il reste encore des places), acheter ma place pour le concert de Cut Copy au Point Ephémère ( 15 euros seulement), réécouter Nancy Sinatra et Lee Hazlewood, réécouter Melody Nelson, réécouter These New Puritans, réécouter London Calling, acheter Amours Suprèmes de Daniel Darc et le Best-Of d’Henry Mancini, , réécouter Burial, regarder Juno, tel fut le programme condensé de cette semaine dont je sais que j’en ai vécu de meilleures. L’album de duo de Lee & Nancy est en train de devenir un classique personnel, semaine après semaine, un disque étrange, d’une classe incroyable à cheval entre le New York de Burt Bacharach et l’Amérique de Clint Eastwood.Le disque de These New Puritans ressemble à un concept album after/post/punk non publié des Liars. Navigate longue de plus de 9 minutes dans sa version d’origine, composée à l’époque pour le défile Dior Homme, se trouve amputé de 5 minutes dans sa nouvelle version, et perd son côté hypnotique et entêtant. Chose qui m’avait fait l'adorer et qui me fait chavirer quand j’écoute « Doppleganger ». Cette chanson d’une minute trente tend vers l’abstraction en noir et blanc, et gagnerait à en faire cinq de plus. En Papier, Elvis, C16, réenregistrées, sont moins rêches que dans leur version single, mais n’ont pas perdu en vigueur. En Papier gagne même en substance ( ces guitares slicées ( à 1’40), ces claviers à la Joy Division). Réécouter London Calling et Melody Nelson me donne toujours autant de plaisir. Réécouter Burial, un peu moins. J’ai apprécié écouter le Best-Of d’Henry Mancini, écouter Amour Suprêmes de Daniel Darc un peu moins. Ecouter des morceaux basées sur des boucles de piano empreintes de mélancolie est ce que je préfère en ce moment, dernière découverte « I am Flying » sur Laputa de Susumu Yokota, compositeur japonais auteur de sublimew morceaux basés sur le même principe. Je pense à « Lost Child » « I Imagine » sur Grinning Cat. Aphex Twin avec « Avril 14th » n’est pas en reste. Des morceaux à savourer à la tombée de la nuit, la tête dans les étoiles.
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2/02/2008
Dinosaur Sr
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4:34 PM
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1/26/2008
Be My Baby One More Time
Cette semaine je n’ai pas cessé d’écouter les chansons douces d’Astrud Gilberto, en particulier « Aruanda », une chanson solaire d’à peine trois minutes légère et dense, qui réchauffe mon appartement à chaque écoute. Sans pour autant arrêter d’écouter « On the Wee Small Hours of the Morning » de Frank Sinatra. Dans un tout autre genre, un an après sa sortie, le disque de Panda Bear reste un parfait antidote à la grisaille du mois de Janvier, et ne cesse de prouver qu’il est bien plus qu’un disque de Beach Boy fauché, un grand disque dirait l’ami Cocokwaze. Sinon je me suis écouté un disque d’Ash Ra Tempel (toujours sur les conseils de Joseph Ghosn), groupe allemand que l’on range souvent dans le bac krautrock, à côté de Can, Faust, Tangerine Dream ou encore Neu !. Des groupes que j’ai commencés à écouter l’année dernière et je dois admettre que je leur trouve peu de points de commun, outre le fait d’être allemands ou de composer des chansons de seize minutes. A l’exception de Tangerine Dream et Ash Ra Tempel peut-être, mes deux groupes préférés du bac en question. Chacune de leurs chansons est un odyssée cosmique duquel on ressort avec des étoiles, et des comètes plein les oreilles. Je pense particulièrement à « Atem » sur « The Analogue Space Years – 1969- 1973 ». Son intro est impressionnante, physique, une véritable muraille sonique qui étreint jusqu’à donner l’impression à l'auditeur d’être partie prenante de l’histoire qui arrive à ses oreilles. « Night Dust » d’Ash Ra Tempel est physiquement moins prenante, mais tout aussi passionnante, la BO idéale d’un film de science fiction muet, s’il en existait. Position que brigue « Sexual Sportswear » l’écoeurant single de Sébastien Tellier, pourtant produit par Guy Manuel de Homen Christo de Daft Punk que l’on connu plus inspiré. Pour oublier les fans de Cut Copy regarderont le clip de « Light & Music ».
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1/21/2008
Don't Punish Me With Brutality
Vendredi soir avec l’ami Cocokwaze, et mon pote à badge Wichita Records sur la veste, je suis allé à la soirée anniversaire de Panik. La programmation était alléchante : Lo Fi Fnk, un très bon groupes de synth pop bubblegum, Etienne de Crecy, Tempovision était un de mes disques préférés en classe de terminale, j’avais bien aimé Motorbass sur mon disque dur il y a trois ou quatre ans, c'est-à-dire quasiment dix ans après tout le monde, et je commençais à goûter le dernier disque de Chloé. Comme je suis parti tard du travail, et que nous sommes partis tard de la présoirée, nous avons raté Lo-Fi Fnk, pour prendre en route Etienne de Crecy, qui rejouait des titres de Superdiscount 2,et si j’ai bien entendu le dernier Sebastien Tellier. Dancey mais sans plus. Pas de quoi décourager les soldats de la hype, à choucroute et lunettes à montures noires extra-larges, aux ordres du colonel Brodinski, aka le charcutier. Vas-y que je t’enquille du tatapoum, vas-y que je te hache « Where’s Your Head At » jusqu’à l’hémorragie. Chloé a enchaîné avec un set minimal, sans convaincre plus que çà un public clairsemé, le plus jeunes étant partis se coucher pour profiter des soldes chez American Apparel le lendemain. Après le concert j’étais tellement déçu que j’en suis arrivé à me demander si j’aimais toujours l’electro. Pour me rassurer je me suis réveillé avec Basic Channel le lendemain. Encore un disque obsur sorti de l’oubli par Joseph Ghosn sur son blog, le seul que je visite quotidiennement ces derniers temps. Rassurées, mais encore meurtries par les décibels, mes oreilles avaient besoin de douceurs : What’s Going On de Marvin Gaye, On The Wee Small Hours of the Morning de Frank Sinatra et The Silver Collection d’Astrud Gilberto, un de ces joyaux haute fidelité du genre à faire passer Feist pour Coco Rosie.
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1/15/2008
Hard To Explain
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Libellés : Gig
1/13/2008
Wow Wow Wow
Me voilà en week-end. Après une semaine épuisante. Métro, boulot, dîner, vaisselle, dodo, métro… Peu de temps pour lire, écouter, regarder, glander. C’est donc avec soulagement qu’arrive ce putain de week-end, que je célèbre désormais par un « Teenage Riot » tous les vendredi soir, depuis ce week-end. Je pense recommencer la semaine prochaine. Dans ce contexte, je garde en mémoire les savoureux moments passés à lire le Café de la Jeunesse Perdue, le dernier Modiano, dans le train du retour à Paris à la fin de mes vacances, un roman qui semble avoir été écrit pour moi tant je trouve ce qui y est écrit est juste. Un extrait juste comme çà. Un des narrateurs y évoque l'automne et Louki, le personnage principal.« Pour moi l’automne n’est pas une saison triste. Les feuilles mortes et les jours de plus en plus court ne m’ont jamais évoqué la fin de quelque chose mais plutôt une attente de l’avenir. Il y a toujours de l’électricité dans l’air, à Paris, les soirs d’octobre à l’heure où la nuit tombe. Même quand il pleut, Je n’ai pas le cafard à cette heure là, ni le sentiment de la fuite du temps. J’ai l’impression que tout en possible. L’année commence au mois d’octobre. C’est la rentrée des classes et je crois que c’est la saison des projets. Alors, si elle est venue au Condé en octobre, c’est qu’elle a rompu avec toute une partie de sa vie et qu’elle voulait ce que l’on appelle dans les romans : PEAU NEUVE. D’ailleurs un indice me prouve que je ne dois pas avoir tort. Au Condé on lui a donné un nouveau prénom. » Cocokwaze voue un culte à My Bloody Valentine, et comme tout fidèle il respecte un rite : à chaque fois qu’il met le pied chez un disquaire il vérifie si MBV a sorti un nouveau disque. Ce faisant cette semaine Cocokwaze a vu que Loveless et Isn’t Anything étaient en vente à 7 euros pendant les soldes, et m’a prévenu quand il l’a su, ce qui m’a convaincu d’acheter le second hier, avec Loaded du Velvet Underground. Dans la foulée j’ai voulu acheter le disque Frank Sinatra et Jobim, dont avait parlé Joseph Ghosn sur son blog, mais la pochette du CD est tellement laide que j’ai renoncé à l’acheter sous ce format. Je ne me lasse toujours pas d’écouter le mix de Cut Copy téléchargeable chez gorillavsbear, en attendant la sortie du These New Puritans dont d’aucuns disent déjà du mal. Un beat minimal de chez minimal, un arrière son urbain comme seul Mike Skinner sait en produire, six notes de piano en boucle, une histoire racontée avec un accent anglais à couper à la machette, comme seul Mike Skinner sait en raconter: 3 ans après « Empty Cans » de The Streets, sur l’album « A Grand Don’t Come For Free », continue de me déchirer le cœur à chaque écoute. Dans un registre purement hédoniste « Wow », le dernier single de Kylie Minogue, est une grande réussite.
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12/31/2007
2007 Sounds Better With Music
1- Ted Leo & The Pharmacists "Living With The Living"
2- Los Chicros "Sour Sick soul"
3- Mai "Sill Need A Kiss"
4- Ultra Orange & Emmanuelle "Ultra Orange & Emmanuelle"
5- Babyshambles "Shotter's Nation"
6- Lucky Soul "The Great Unwanted"
7- PJ Harvey "White Chalk"
8- The Rakes "Ten New Messages"
9- Britney Spears "Blackout"
10- Vietnam "Vietnam"
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Cocokwaze
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Top 20 chansons 2007
A partir de la liste des titres que j'ai le plus écoutés sur mon i-tunes depuis mars. Manquent les disques que j'écoute directement sur ma platine.
1 Aphex Twin - April 14th
2 Kanye West - The Glory.
3 Christian Fennesz / Sakamoto - Haru
4 The Crystals - Then He Kissed Me
5 Tangerine Dream - Love on a Real Train ( Fabriclive 33)
6 Vashti Bunyan - Here Before
7 The Pixies - Distance Equale Rate Times Time
8 Gui Boratto - Acrostico
9 The Field - A Paw in My Face
10 Simian Mobile Disco - Hustler
11 New Young Pony Club - Talking Talking
12 The Field - Silent
13 Digitalism - I Want I Want
14 Kathy Diamond - All Woman
15 Babyshambles - Baddies Boogie
16 Digitalism - Pogo
17 The Chromatics - Running up That Hill
18 The Embassy - It Pays To Belong
19 Air - Ce Matin Là
20 Gui Boratto - Beautiful Life
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Gatz
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12/26/2007
Top 10 2007 (1/2)
1 - Burial - Untrue
2 - Feist - The Reminder
3 - Panda Bear - Person Pitch
4 - Kanye West - Graduation
5 - The Field - From Here We Go Sublime
6 - Fennesz/Sakamoto - Cendre
7 - Gui Boratto - Chromophobia
8 - Babyshambles - Shotter's Nation
9 - LCD Soundsystem - Sound of Silver
10 - Jesu - Conqueror
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12/15/2007
Entertainment Weekly
« En 1976 mon club c’était l’Othello, une discothèque noire près de Madisson Square Garden.[…] C’est là que j’ai entendu les premières rumeurs d’un nouveau mouvement dans le sud du Bronx. Personne, pour autant que je m’en souvienne ne l’appelait encore hip-hop, c’était simplement cet autre truc. […] Mon ami Tu Tweet un champion de l’arnaque, m’a expliqué que là bas, ce n’étaient que les gangs armés qui jouaient les durs. Ca me paraissait prometteur. »
« Quatre-vingt-dix pour cent des humains, pour peu qu’on leur en donne l’occasion racontent des conneries. Et dans le hip-hop le pourcentage est probablement plus élevé. Dès le début il a attiré des gens bizarres, et d’autres qui étaient complètement fous. Dix mille langues de Babel, toutes s’agitant en même temps ; les logorrheux, les dingues, les anarchistes verbaux, les clowns et un prophète de temps en temps. Mais tous, c’était là la magie, étaient extraordinairement vivants. »
« Niggaz With Attitude. Quinze ans après j’ai encore dans mes muscles le souvenir de la secousse ressentie en écoutant pour la première fois Straight Outta Compton, l’album qui les a fait connaître, et comprenant la signification de l’acronyme. Nigger – ce mot détesté, symbole de tant de souffrance – était le seul tabou, j’en aurais parié ma chemise, qui ne serait jamais brisé. A présent N.W.A l’avait repêché dans la fange et l’avait renvoyé au visage de l’Histoire, pas seulement en l’énonçant mais en s’en délectant. »
Sinon cette semaine j’ai découvert des émules australiens de Cut Copy : Muscles.
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12/10/2007
Gimme More
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Libellés : LP
12/09/2007
Mea Culpa
Il m’arrive d’émettre des jugements trop hâtivement, comme il y a trois semaines, lorsque j’avais laconiquement détruit le dernier Babyshambles. Les nombreuses écoutes qui ont suivi ce jugement péremptoire ont révélé que j’avais tort : « Shotter’s Nation » est meilleur que « Down In Albion ». Et il tutoie par moments les sommets atteints sur « Up The Braquet » et sur « The Libertines », je pense à toutes ces perles qui s’enfilent en seconde moitié de disque : « Unstookie Titled », « Baddies Boogie », « Lost Art of Murder », autant de « grandes chansons » que devraient écouter tout ceux qui ne voient en Pete Doherty, que le junkie, le compagnon d’infortune d’Amy Winehouse, « le mec qui sort avec Kate Moss, alors qu’il ne ressemble à rien ».A mes yeux Kate Moss s’est servi de lui comme d’un sac Longchamps, d’un accessoire de mode d’une ou deux saison, histoire de se donner une crédibilité destroy, mais c’est une autre histoire. Pour revenir à « Lost Art of Murder », c’est cette chanson qui m’a convaincu de réécouter le disque. Après l’avoir entendu, je me suis dit que c’était exactement le genre de chanson qui suffisent à sauver un album du naufrage, comme « White Chalk » sur le dernier PJ Harvey et « Bodysnatcher » sur « In Rainbows » de Radiohead, une chanson fragile, d’une beauté désarmante, où, guitare sèche à la main, Pete Doherty n’a jamais semblé aussi vulnérable. Impression que ne véhicule pas, loin s’en faut, « Alive 2007 » de Daft Punk, dont je n’arrête pas d’écouter le rappel, où sont mixés des titres de Daft Punk, Together (projet parallèle de Thomas Bangalter), et Stardust ( autre projet parallèle de Thomas Bangalter »). Je n’arrive pas encore à savoir si c’est la science de la synchronisation des beats, breaks, et gimmicks du duo, ou alors mon côté groupie, mais la montée d’acide, suivie de la ligne de basse de « Together », continuent à me donner des frissons.
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Gatz
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12/03/2007
Selected Dubstep Works Vol 2.
Samedi dernier, de retour au bercail, j’ai été faire un tour chez mon disquaire préféré. J’ai fait le tour des dernières nouveautés indie-rock sans avoir l’envie d’en écouter un seul, mis à part le dernier PJ Harvey, et il s’agissait d’une réécoute. Il n’y a rien à faire, je ne trouve pas beaucoup de qualités à ce disque. Allez Cocokwaze ne t’en fait pas : il suffit que je dise du mal d’un disque pour que je l’apprécie peu après ( cf le dernier Babyshambles). J’essaye de jeter une oreille pour voir ce que donne un live de Daft Punk sur disque, quand on n’est ni à Bercy ni à Pukkelpop, et faute de borne d’écoute, je me replie. J’écoute le deuxième de Burial, même si j’avais trouvé le premier un trop abstrait et désincarné ( Numero 1 du classement The Wire 2006, Playlist de fin d’année de Joseph Ghosn), trois, quatre morceaux comme çà, avant de voir s’il n’y a pas de bonnes affaires en vinyle. A 28€ le Amazing Grace de Spiritualized ou le Metal Box de P.I.L j’attendrais un peu. Je redescends, reprends Burial, là ou je l’avais laissé, ce qui me donne envie de l’acheter. Seulement le disque est en import et j’apprends auprès du disquaire que le dernier disque disponible dans le magasin tourne sous mes yeux. Et ce qui me ravit c’est qu’il me propose de le sortir du lecteur, de le mettre dans son boitier d’origine, pour que je puisse l’acheter. Je dis merci, car après l’avoir écouté en boucle ce week-end, je pense que c’est le meilleur disque de musique électronique entendu cette année : un disque tout en clair obscur, disque d’aurore, musicalement situé dans un no-man’s land, à équidistance de l’ambient glacial d’Aphex Twin ( on pense tout de suite à ce magnifique morceau sans nom sur Selected Ambient Works vol 2, quand on entend « UK »), du 2-Step du So Solid Crew, et du trip-hop de Massive Attack.
PS :
Top 6 disques que je ramène de chez mes parents :
- The Strokes – Is This It
- Beatles – Revolver
- Nirvana – Nevermind
- Massive Attack – Protection
- Outkast – SpeakerBoxx / The Love Below
- Oasis – What’s The Story Morning Glory.
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Gatz
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11/19/2007
Un week-end. Des disques.
Il y a des semaines déjà que je n’ai pas écrit sur un LP, un single. Il faut dire que j’ai moins de temps pour écouter de la musique, depuis que je travaille et passe des heures dans les transports en commun à lire des livres. Ecouter de la musique dans le métro c’est s’assurer une surdité à brève échéance. Et comme j’aime la musique… je l’écoute chez moi au calme. Ce qui m’amène à mes découvertes, ma redécouverte, ma déception, la confirmation. J’ai très récemment découvert l’album de Christian Fennesz et Ryushi Sakamoto, dont le morceau « Haru » me rappelle les Gymnopedies d’Erik Satie, sur un édredon de guitares aériennes, une chanson mélancolique et planante comme on rêve d’en entendre plus souvent. Beau. J’ai également beaucoup aimé le premier disque de Chromatics, de la cold Italo Disco jouée par des américains. Le titre « Running Up That Hill » tourne en boucle chez moi. Le reste de l’album, bien que légèrement en retrait, est de bonne facture. J’ai écouté rapidement le dernier Babyshambles, et loin de partager l’opinion de Cocokwaze, je le trouve plutôt faible, encore davantage que le premier qui n’arrivait déjà pas à la cheville des disques des Libertines. En revanche je le rejoins pour dire que les productions de Spector sont à couper le souffle. Cette semaine j’ai réécouté et redécouvert les Crystals sur la compilation « Back To Mono » de Spector, tout est excellent. Dans un monde idéal les Crystals devraient régner sur les dance-floor et les filles tomber amoureuses sur « Then He Kissed Me ». A la rubrique confirmation, le Panda Bear devrait passer l’hiver en se réservant une place au chaud dans mon top 10 de fin d’année.
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Gatz
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11/07/2007
Incipit
"C'est à peu près à la même époque de ma vie, vie calme où d'ordinaire rien n'advenait, que dans mon horizon immédiat coïncidèrent deux évènements qui, pris séparément, ne présentent guère d'intérêt, et qui, considéré ensemble n'avaient malheureusement aucun rapport entre eux."
Jean-Philippe Toussaint - L'appareil photo.
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Gatz
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11/03/2007
Une fois n'est pas coutume....
Et n’ayant pas la foi suffisante pour parler de musique, je vais partager mes passages préférés d’un livre que l’on peut trouver dans le commerce pour 2€ seulement :
Chanson française :
« Dans sa quasi-totalité, c’est une production niaise, faussement littéraire, sous prévertienne, larmoyante et démagogique. La profession est peuplée de faux rebelles, d’hystériques, d’imbéciles fieffés ; quand elle ne dégouline pas de bons sentiments, elle vend de la haine et du ressentiment au kilomètre ».
Journal télévisé :
« Il est beau, quand la mer est soulevée par les vents, d’assister du rivage à la détresse d’autrui ; non qu’on trouve si grand plaisir à regarder souffrir ; mais on se plaît à voir quels maux nous épargnent » (Lucrèce, De la nature des choses )
Diego Maradona :
« Diego Maradona n’aimait pas lacer ses chaussures pour jouer au football : cela le gênait pour sentir le ballon. A neuf ans il jouait si bien que le recruteur chargé de l’évaluer se crut victime d’une farce ou d’une escroquerie, et lui demanda s’il n’était pas un nain »
Stéphane Audeguy – Petit éloge de la douceur.
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Gatz
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10/23/2007
M.I.A Is So Addictive
Encore une fois j’arrive après la bataille, très longtemps après la bataille. Tout le monde a eu le temps de se passer en boucle son disque, de faire crépiter la mitraillette à superlatifs, alors que moi j’écoutais le dernier Kanye West, qui a l’image du disque en question, apporte sa pierre à cet édifice en perpétuelle construction : la pop. Il s’agit bien entendu de Kala le dernier album de M.I.A, anglaise d’origine sri-lankaise, citoyenne du monde avant tout, fille de combattant tamoul, combattante à l’avant-garde de la pop contemporaine elle-même. Telle une Arundhati Roy qui aurait troqué son sari pour un ensemble fluo siglé Cassette Playa (à l’entendre elle aurait été la première ambassadrice de la république fluo), sa plume ( ?) contre un micro, M.I.A livre bataille sur le front de la musique, contre la morosité et les bégaiements de la pop à guitares. A entendre ce disque on est convaincu que la victoire ne semble plus dépendre que de l’adoption de ce disque par un plus grand nombre de fans. La partie n’est pas gagnée d’avance, mais, compte tenu des qualités de ce disque, ceci ne devrait être qu’une question de temps. Kala compte quelques points communs avec des disques ayant rencontré un succès populaire retentissant. Un groove torride, des basses rondes et lourdes, un emploi intensif des percussions, un usage gracieux des synthés, tant d’ingrédients qui ont réussi à des artistes aussi variés qu’Aliyah, Nelly Furtado, Justin Timberlake, et Missy Elliot, tous passés à un moment ou à un autre entre les mains du producteur Timbaland. La dernière ayant perdue un peu de son aura de grand manitou du hip-hop féminin, depuis qu’elle a pris ses distances de Timbo. Avec M.I.A on a non seulement d’entendre des tubes comme s’il en pleuvait, mais aussi d’écouter quelque chose d’encore plus groovy, d’encore plus neuf, un disque que l’on citera peut-être en 2023 en exemple pour donner une vague idée de ce qu’était le son des années 2000 : des éléments communs aux productions de Timbaland, mais aussi une multitude d’éléments musicaux issus des quatre coins du monde. On croit déceler dans les effluves sonores de « Paper Planes » l’influence des Chemical Brothers (« On Too Many Mornings »), on se dit que si la disco proche-orientale devait exister elle ressemblerait fort à « Jimmy » (en lisant AllMusic on apprend qu'il s'agit en fait d'un sample d'une comédie musicale indienne appelée "Disco Dancer").« $20 » est le cousin anglais, élevé dans l’east-end cosmopolite, de « My Love ». « Boyz », bâti sur une section rythmique afro d’une puissance rarement entendue, des samples de bandes-son de comédies bollywoodiennes et un refrain martial, est l’hymne mondial qui devrait faire s’agiter têtes et guibolles de Colombo à Rio en passant par Ris Orangis et Paris Texas. Quant à « Bangoo Banger », il est le tube de Missy Elliot que l’on attend depuis « Pass That Dutch ».
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10/09/2007
Dirty Dancing
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Cocokwaze
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1:45 PM
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10/05/2007
Be My Baby
L'autre jour avec Gatz on discutait et on était arrivé au constat que ces derniers temps on écoutait plus que des vieilleries, les albums récents étant loin de nous apporter satisfaction. Mais c'était avant d'avoir découvert deux albums parus dernièrement. Le premier Gatz vous en a déjà parlé, il s'agit du monstrueux Graduation de Kanye West. Que dire si ce n'est qu'il tourne en boucle sur ma platine depuis le début de la semaine et que j'ai rarement autant écouté un album en si peu de temps. Mais si l'album de l'américain est surtout gorgé de tubes (c'est déjà pas mal me direz vous), on ne peut pas vraiment parler de grandes chansons. Vous savez, de celles qui vous renversent l’âme et vous accompagneront encore dans dix ans. A opposer à ces tubes racoleurs qui ne passeront pas l’hiver. Et se retrouveront sur une compil’ Top-Mega-Dance-2007 plutôt qu’au sein d’un coffret Rhino. Heureusement cette rentrée marque aussi le retour du poète maudit Pete Doherty accompagné de ses Babyshambles. La dernière star du rock revient avec Shotter’s Nation, sans aucun doute possible l’album que j’attendais le plus cette année. Depuis un concert inoubliable au Bataclan en 2005, j’entretiens un véritable culte pour le Londonien, au point d’avoir parfois été jaloux de Kate Moss. Car Doherty est pour moi le dernier représentant d’une certaine idée du rock, sincère, fragile, romantique. Cependant je ressentais une certaine crainte à l’égard de ce Shotter’s Nation. La peur d’être déçu, qu’après l’écoute d’un album faiblard la magie ne s’opère plus. C’est ce que je me suis dit après une première écoute. Bof. Mais malgré mon (plus si) jeune âge, je savais qu’il ne fallait pas se fier à cette première impression. Les grands albums se méritent. Et Shotter’s Nation un putain de bon cru. Rock’n’roll, romantique. Du pur Doherty au sommet de sa forme. Un album qui révèle toute sa sève après trois ou quatre écoutes, qui ne vous lache plus, contaminé par ces mélodies magnifiques, éternelles. Pas de tubes, ni d’hymnes, mais le sentiment d’être chez soi, parmi les siens. Je n’ai jamais aimé les phénomènes de groupe, de masse, certainement à cause du côté indé solitaire seul dans sa chambre à broyer du noir en écoutant les Smiths. Pourtant, avec la musique de Pete Doherty j’ai envie de la partager, de faire découvrir au monde ce que doit être le rock en 2007. Je discutais un jour avec des filles qui ne comprenaient pas ce que Kate Moss pouvait bien faire avec « un tacheron comme Pete Doherty ». Certes il se drogue. Mais c’est sa vie bon sang. Il en fait ce qu’il veut. Il est musicien et on a le droit de le juger que sur ce point. Et n’en déplaise à certains, il écrit des putains de chansons, uniques. J’ai donné à mon post le titre d’une chanson écrite par Phil Spector, un autre génie ayant eu des problèmes avec la justice. Et je pense que le mieux ça serait de conclure par une autre de ses chansons : « Baby I Love You ».
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Cocokwaze
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7:09 PM
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10/01/2007
Pop aigre douce
Photo : http://viewmorepics.myspace.com/index.cfm?fuseaction=viewImage&friendID=3871043&albumID=0&imageID=7394707
Les Softlightes est un groupe californien que j’aime bien et pourtant il ne fait aucun doute que leur album ne figurera pas dans les tops de fin d’année. Pas assez lo-fi pour la Blogothèque, pas assez sérieux/référencé pour Pitchfork, pas assez « distribué en France » pour les Inrocks, pas assez overdose dans les bras de Kate Moss pour Rock n Folk et Vogue. C’est dommage parce que la pop des Softlightes a ce zeste de douceur qui donne des envies de free hug, cette amertume qui rend les yeux humides, cette indolence qui empèse les paupières tard un soir de semaine, cet allant qui fait sauter du lit tard un dimanche matin. Une pop pour âmes sensibles.
http://www.myspace.com/thesoftlightes
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Gatz
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12:52 PM
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Glory Box
photo : http://wc10.allmusic.com/cg/amg.dll
http://www.myspace.com/kanyewest
PS : Pour la liste complète des samples utilisés :
http://www.pitchforkmedia.com/article/record_review/45490-graduation
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Gatz
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11:15 AM
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9/27/2007
Queen Of The Modern Age
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Cocokwaze
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9:51 AM
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9/25/2007
L'arche de Noah
Ma chronique pourrait s’arrêter là, comme ce fut le cas jusqu’à aujourd’hui. Mais c’était un peu court, un peu jean foutre sur les bords. Je vais essayer d'étoffer un peu. Je ne promets rien qu'un compte rendu résumé des sensations procurées par ce disque hors-norme. Pour aimer ce disque nul besoin d’être rompu à l’écoute d’oeuvres dites difficiles d’accès, à l’image de celle de My Bloody Valentine ou des premiers Sonic Youth diront certains. L’univers onirique créé par Animal Collective plaira aux enfants de 7 à 77 ans. On y parle de « feux d’artifices », « d’os de la paix », de « cocoricos ». Mais pas seulement, car si le propos à un minimum d’importance, l’art et la manière de le mettre en son fait toute la différence. On imagine mal Nick Drake ou Ian Curtis traiter des mêmes thèmes sur Pink Moon ou Closer. Pour Strawberry Jam, Animal Collective a travaillé à partir de samples de morceaux de freak folk psyché antédiluviens et bribes d’electronica sorties de derrière les fagots. Le tout s’entrechoque dans un joyeux bazar, où tout est à sa place : qu’il s’agisse des samples sus-cités, torturés et triturés par Panda Beardes percussions tribales de Geologist et des incantations chamaniques d’Avey Tare. Et si ce disque plaira autant à votre grand-mère qu’à votre neveu/ cousin c’est aussi tout simplement parce que sans lui le monde serait ennuyeux comme une chanson de James Blunt.
http://www.myspace.com/animalcollectivetheband
photo : http://www.midi-festival.com/?Programmation
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Gatz
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2:30 PM
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9/19/2007
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Gatz
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2:20 PM
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9/13/2007
The Spanish Apartment
http://www.myspace.com/lemansartist
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Cocokwaze
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1:58 PM
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9/07/2007
From Sweden with Love
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Gatz
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2:49 PM
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8/27/2007
Heterogenic
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Cocokwaze
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12:54 PM
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Libellés : Rock En Seine 2007
8/26/2007
Back To The Good Old Days
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Cocokwaze
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Libellés : Rock En Seine 2007
8/25/2007
Black & White
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1:11 PM
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Libellés : Rock En Seine 2007
8/19/2007
Rêve éveillé
Photo : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/cestlenoir/rdr07/
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Gatz
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7:13 PM
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Libellés : Route du Rock 2007
"Music is my hot hot sex"
Photo : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/cestlenoir/rdr07/index.php?jour=16
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Gatz
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10:03 AM
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8/18/2007
Nuclear Bomb
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11:27 PM
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Smashed Potatoes
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Cocokwaze
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11:11 PM
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Libellés : Route du Rock 2007
Human After All
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Cocokwaze
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10:55 PM
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Libellés : Route du Rock 2007
Hey Ho! Let's Go! (Team)
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Cocokwaze
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10:39 PM
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Libellés : Route du Rock 2007
Brut De Décoffrage
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Cocokwaze
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Libellés : Route du Rock 2007
Saint Malo I Love You, But You're Bringing Me Down...
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Cocokwaze
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9:37 PM
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